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Obligation de débarquement : Mon soutien aux flottilles finistériennes

Publication d’un « Livre noir » par le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins du Finistère.

Suite à la publication en juin dernier par le CDPMEM du Finistère d’un « Livre noir » sur la mise en oeuvre de l’obligation de débarquement, j’ai rencontré Monsieur Yvon CALVEZ, Président du Comité, Guy LE MOIGNE, Vice-Président, et une partie de l’équipe mobilisée sur le sujet, Solenne LE GUENNEC et Marion DEBASLY.

L’objectif de cette réunion était en premier lieu de comprendre en quoi l’obligation de débarquement (OD) constitue une difficulté pour la profession dans le Finistère, mais également d’envisager les solutions et actions possibles en soutien aux flottilles dans le département, et plus largement aux marins pêcheurs concernés.

En effet, le problème est celui de la mise en œuvre effective de cette obligation issue de la réforme de 2013 de la Politique Commune de la Pêche (PCP), qui impose une interdiction de rejet à la mer des espèces soumises à quota, ou TAC (Article 15 de la PCP) et prévoit une obligation de débarquement. L’échéance est fixée au 1er janvier 2019, or il apparaît que les flottilles finistériennes ne sont pas prêtes pour cette nouvelle obligation très contraignante, tant en charge de travail supplémentaire, qu’en termes de sécurité à bord ou encore de faisabilité pratique des mesures de contrôle.

En conséquence il est important que cette obligation soit adaptée aux pêcheries, en fonction notamment de la diversité des techniques utilisées, et ne s’applique pas indistinctement.

A cet égard je salue l’excellent travail réalisé par le CDPMEM 29 dans le cadre de cette étude qui, sous forme de synthèse, explique clairement le contenu et le fonctionnement de la réglementation relative à l’Obligation de Débarquement, tout en identifiant les enjeux pour la profession et en argumentant sur des propositions d’améliorations des mesures : question des quotas, problématique de sélectivité, exemptions à l’OD, évitement des zones, valorisation des rejets… La synthèse de ces travaux est consultable ici.

 

J’ai ainsi adressé un exemplaire de ce « Livre noir » au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Monsieur Stéphane TRAVERT, en lui demandant également d’intervenir auprès des instances européennes pour une application plus souple de la PCP et une révision du calendrier de mise en oeuvre de cette obligation. (Mon courrier au ministre).

Je reste mobilisé pour la suite de cette démarche aux côtés de la profession.

2 août 2018

Crédit photo : CDPMEM29

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