yellow button

Visite chez Navaléo, acteur de la déconstruction des navires de plaisance

On connait l’activité de déconstruction des navires de commerce, mais également des navires et sous-marins militaires, filière qui se développe aujourd’hui en France au bénéfice d’une plus grande qualité environnementale et, surtout, d’une plus grande sécurité pour les ouvriers et techniciens qui interviennent. Je suis avec attention ce sujet et reste mobilisé, notamment pour soutenir le développement de la filière : J’ai ainsi pu interroger le Gouvernement sur les conditions de développement de la filière et de respect des exigences internationales par les chantiers homologués au niveau européen.

En Bretagne et en particulier sur le port de Brest, plusieurs acteurs investissent dans cette activité et, parmi les acteurs locaux de la filière, j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer l’équipe de Navaléo, filiale spécialisée des Recycleurs Bretons qui développe depuis quelques années une offre dédiée en matière de déconstruction et de recyclage des navires.

J’ai souhaité échanger à nouveau avec eux sur le sujet de la déconstruction des navires de plaisance, qui sont souvent délaissés par leur propriétaire, faute d’entretien ou d’utilisation. Aujourd’hui Navaléo traite les navires de plaisance concernés sur son site de Guipavas ; les navires de commerce étant déconstruits sur le site du port de Brest.

Dans le Finistère, comme dans d’autres départements littoraux, le potentiel de déconstruction de ces navires est en effet bien réel – on le constate dans nos ports, sur le littoral et parfois au fond des jardins – et s’élèverait à environ 4.000 unités sur l’ensemble de la Bretagne.

La réglementation a évolué depuis 2015 avec la création d’une Responsabilité Élargie au Producteur (REP) pour la gestion des déchets issus des bateaux de plaisance et de sport. Surtout, depuis le 1er janvier 2019 les producteurs et importateurs de ces bateaux doivent verser une contribution financière à l’association pour la plaisance éco-responsable (APER) qui, en tant qu’éco-organisme agréé  par l’Etat, est en charge du traitement des bateaux hors d’usage.

 

La prise en charge et la déconstruction du navire de – de 24 mètres est ainsi effectuée gratuitement par l’APER via des centres agrées dont celui des Recycleurs Bretons / Navaleo (8 centres en Bretagne dont 4 dans le Finistère).

Dans le cadre de cette procédure le propriétaire du bateau doit simplement s’adresser à l’APER via un dossier dématérialisé accessible sur www.recyclermonbateau.fr pour déclarer son bateau effectuer les formalités d’usage.

Avec à terme plus de 25.000 unités de – de 24 mètres à déconstruire et recycler en France, c’est donc une véritable filière qu’il s’agit de soutenir !

 

Guipavas, le 27 janvier 2020

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Tous les champs sont obligatoires.

Inscrivez-vous à notre newsletter

Aller au contenu principal