Services de premières urgence
- Le 17 est évidemment à la disposition des victimes et doit impérativement être le moyen de contact utilisé en cas d’urgence. Il permet une action rapide de la police ou de la gendarmerie et que tout soit mis en place pour protéger la ou les victimes.
- Les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15) restent mobilisés pour les situations d’urgence.
Enfance en danger : Déclenchement du plan de continuité d’activité du 119
- Le Service 119-Allo Enfance en Danger a activé son plan de continuité d’activités pour assurer un maintien de l’activité des écoutants, indispensable au repérage des situations de danger ou de risque de danger d’enfants.
- 119, numéro d’appel pour l’enfance en danger, de continuer à être joignable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en priorisant les appels d’enfants.
- Les associations de protection de l’enfance restent plus que jamais à l’écoute pour fournir des conseils ou des orientations vers des services compétents, notamment :
La Voix De l’Enfant : 01 56 96 03 00
L’enfant Bleu – Enfants maltraités : 01 56 56 62 62
Colosse aux pieds d’argile : 07 50 85 47 10
Stop maltraitance / Enfance et Partage : 0 800 05 1234
Formulaire de signalement en ligne
En période de confinement, les risques de violences sur enfant augmentent et les occasions de les repérer diminuent. Pour un enfant victime, son frère ou sa sœur, ou encore un conjoint non-violent, s’isoler pour signaler une violence par téléphone au 119 est également difficile dans la période actuelle. C’est pourquoi est mise en place un formulaire de signalement en ligne accessible à l’adresse suivante : https://www.allo119.gouv.fr/
Cette nouvelle fonctionnalité s’adressent aux victimes et aussi aux personnes se trouvant à proximité d’une personne maltraitante ou en situation de danger de signaler plus discrètement et de diversifier les canaux de signalement à disposition du plus grand nombre. Les signalements qui parviendront aux professionnels du Groupement d’Intérêt Public de l’Enfance en Danger (GIPED) opérant la gestion du service de signalement 119 – enfance en danger seront traités suivant un processus similaire aux traitements des appels, avec une priorité donnée notamment aux signalements provenant d’enfants.
Une campagne de sensibilisation actuellement diffusée à la télévision, en radio et sur le web vise à interpeller le grand public sur la nécessité cruciale d’une vigilance de chacun pendant la période de confinement, qui devra également se poursuivre ensuite.
Violences conjugales en situation de confinement : Maintien de l’activité du 3919
L’activité du numéro d’écoute 3919 sera maintenue mais réduite cette semaine pour protéger au mieux les écoutantes du virus et respecter les consignes. J’organiserai mercredi un point d’étape spécifique sur le 3919 avec la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) en format « conférence téléphonique » afin d’étudier les possibilités de maintien de la ligne ouverte.
Plateforme de signalement des violences faites aux femmes https://arretonslesviolences.gouv.fr (accessible 24 h/24 ; 7 j/7).
– Je cherche des informations pour être aidé(e), écouté(e) et orienté(e) vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. J’appelle le 3919.
– Je suis en danger immédiat, j’appelle le 17 ou le 18.
– Je suis en danger immédiat mais je ne peux pas parler au téléphone, j’envoie un SMS au 114 qui alertera les secours.
Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles en Finistère (CIDFF) maintient une permanence juridique quotidienne, sauf le mercredi, dans le cadre du dispositif Téléphone grave danger, pour l’accompagnement des victimes de violences. Pour obtenir toute information ou prendre un rendez-vous téléphonique, contact de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h au 06 48 53 59 48, ou par courriel à contact@cidff29.fr
Un nouveau dispositif avec les pharmaciens
Durant cette période de confinement, les victimes de violences intra-familiales pourraient se rendre dans la pharmacie la plus proche de leur domicile, où elles seront accueillies et où l’alerte sera immédiatement donnée auprès des forces de l’ordre.
Se renseigner sur l’engagement des pharmacies pour permettre l’accueil des victimes de violences intrafamiliales.
Afin de prendre en charge au plus vite les victimes, les forces de police et de gendarmerie ont reçu consigne d’intervenir en urgence pour les appels provenant des pharmacies.
Ce dispositif permet :
une alerte efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente ;
une prise en charge rapide des victimes ;
le dépôt de plainte, le début de l’enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des victimes malgré le confinement.
Chaque victime qui souhaite avoir recours à ce dispositif peut prétendre sortir de son domicile pour aller faire des courses et remplir l’attestation en cochant la case correspondante. Toutefois, il ne sera jamais reproché à une victime de violences intra-familiales parvenant à quitter son foyer de s’être échappée sans attestation.
Une signalétique est en train d’être mise au point que tous les pharmaciens pourront apposer sur la porte de leur officine pour prévenir de l’existence de ce dispositif.
Ce dispositif est avant tout destiné aux femmes victimes de violences conjugales, qui dans 80% des cas ont des enfants qui vivent au domicile familial. Il pourra également bénéficier à toutes les victimes de violences dans le cercle familial, à commencer par les mineurs.
– 27 Marc 2020 –