Le Ministère a présenté aux organisations syndicales le 7 avril 2020 de nouvelles répartitions de postes enseignants en hausse dans le 1er degré pour la rentrée de septembre 2020.
Après les 440 postes supplémentaires annoncés fin 2019, 1 248 postes ont été créés ; sans en supprimer par ailleurs.
Ces créations sont clairement liées au contexte du coronavirus et à la décision du gouvernement de ne fermer aucune classe dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire.
Ces postes permettront de maintenir environ 1 200 classes ouvertes dans les zones rurales en se fondant sur les effectifs connus à ce jour (grande section de maternelle à 24, CP et CE1 dédoublés en REP/REP+). L’enjeu est de veiller à ce la nouvelle carte scolaire ne creuse pas les inégalités territoriales, en particulier pour les élèves qui auront connu plusieurs semaines ou mois de confinement, dont les impacts sont encore difficilement mesurables.
Si les créations de postes annoncées fin 2019 permettaient d’atteindre un taux d’encadrement inédit, il pouvait subsister des variations liées à des ouvertures ou des fermetures de classe. La Direction générale de l’enseignement scolaire a donc demandé aux rectorats de réexaminer toutes les fermetures de classe pour optimiser le taux d’encadrement dans toutes les communes.
Cette exigence a été rappelée par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à l’Assemblée nationale le 7 avril dernier : ne fermer aucune classe en zone rurale sans l’accord préalable des maires, et, en milieu urbain, garantir que le solde entre ouverture et fermeture s’accompagne d’une amélioration du taux d’encadrement.