C’est une rentrée bien singulière que cette rentrée 2020. Le coronavirus circule encore, non seulement dans notre pays mais dans le monde entier.
Alors que les plus jeunes effectuent leur rentrée scolaire dans des conditions inédites où le respect de la santé de tous doit primer, les actifs voient, eux-aussi, de nouvelles règles et protocoles sanitaires mis en place dans leurs entreprises et dans les espaces publics.
Le gouvernement continue, en tenant compte de l’évolution de la pandémie et en identifiant au mieux les clusters, de mettre en place les conditions pour que tout le monde puisse travailler sans que soit mise en danger la santé de nos concitoyens.
La rentrée, c’est aussi, au vu des répercussions de l’épidémie de Covid-19 sur l’économie mondiale, des mesures d’urgence en matière sociale et économique pour qu’à une crise sanitaire ne s’ajoute pas une crise économico-sociale.
Lorsque le coronavirus a touché notre pays, le chômage commençait enfin à reculer de manière significative. Nous étions en train de renouer avec les créations d’emploi, notamment dans le secteur industriel, et le pouvoir d’achat repartait à la hausse.
Grâce aux mesures d’urgences prises depuis mars par les gouvernements Philippe et Castex, des milliers d’entreprises ont pu être sauvées et 8 millions d’emploi sauvés grâce au dispositif de chômage partiel.
Désormais, il faut passer à l’offensive ! C’est le but du Plan de relance qui représente un engagement exceptionnel de l’Etat pour sauver nos emplois et bâtir la France de demain.
Ce plan, ce sera 100 milliard d’€, soit 4 fois plus qu’en 2008 et l’équivalent d’1/3 du budget de l’Etat, qui vont soutenir la reprise, limiter les faillites et les licenciements et accompagner les plus fragiles.
Le but est de nous permettre de retrouver à la fin 2022, le même niveau de richesse qu’avant l’épidémie.
Ce plan s’articulera autour de plusieurs axes comme :
- L’accélération de la transition écologique : rendre au ferroviaire sa dimension de transport de proximité au service des territoires, investir dans la rénovation énergétique de tous nos bâtiments, investir dans l’hydrogène et les technologies vertes.
- Le développement d’une économie plus indépendante et plus souveraine. Parce qu’on a vu, au début de l’épidémie comment la dépendance économique auprès de pays extérieurs à l’Union Européenne nous avait rendu vulnérable : 1 milliards pour les relocalisations dont 600 millions pour les secteurs les plus stratégiques
- La cohésion sociale : un Plan Jeune avec des aides à l’embauche, un bouclier anti-chômage, 1 milliard dédié à France compétence et Pôle emploi.
L’urgence, d’abord et avant tout, c’est que notre pays demeure uni et que nos concitoyens se sentent solidaires les uns des autres et s’inscrivant dans un destin commun. Dans cette épreuve notre pays n’a rien à gagner à se fracturer au motif de querelles stériles et d’antagonismes suscités par quelques-uns.
L’ampleur de la tâche est immense. A mon niveau, en ma qualité d’élu représentant notre territoire nord-finistérien, je continuerai d’être mobilisé pour vous défendre sans distinction.