Mercredi 9 septembre, j’ai passé la journée à Saint-Pol-de-Léon, pour une visite de terrain de la SICA (Société d’Initiatives et de Coopération Agricoles), à l’invitation du Président Marc Kerangueven.
SICA : acteur clé du territoire
Étaient également présents pour cette visite Thomas Quillevéré (Secrétaire général), et Olivier Sinquin (Directeur général).
Alors que la Bretagne est la troisième région légumière de France, les échanges sur l’organisation économique de la filière légumes frais ont montré combien la SICA est un acteur clé pour le territoire. Avec ses 650 exploitations et 850 producteurs pour 230 000 tonnes de légumes (40% des volumes exportés), cette grande coopérative agricole du Finistère (141 salariés) pourvoit 80% des emplois du bassin.
Mobilisation exemplaire de la production agricole
bretonne pendant le confinement
Pendant le confinement, la mobilisation des producteurs de la SICA, tout comme celle de l’ensemble de la chaîne agricole, a été déterminante. Les Français ont eu à manger dans les meilleures conditions possible.
En conséquence, pour la SICA, les ventes de légumes ont augmenté de 8 % entre novembre et fin mai 2020 (hormis produits orientés « restaurants »).
Le confinement a également montré l’intérêt des consommateurs pour les produits locaux et les circuits courts. A cet égard, les ventes de paniers de légumes « Prince de Bretagne » (un des trois grands producteurs bretons de légumes, lancé en septembre par la SICA) ont décollé.
La SICA : acteur de notre souveraineté alimentaire
La crise de la Covid-19 a rappelé l’importance stratégique de notre agriculture. Soucieux de la souveraineté alimentaire de notre pays, je salue à cet égard la stratégie de collecte et d’expédition de légumes développée par la coopérative, via la plateforme « Vilar gren ». Ce nouvel équipement répond au besoin de relocalisation de productions stratégiques et de modernisation des filières pour gagner en compétitivité.
La SICA et la transition agroécologique
Le « Plan de relance » se donne notamment comme priorité l’accélération de la transition agroécologique. C’est donc avec intérêt que j’ai également noté le renforcement de la démarche d’agroécologie déployée par la coopérative. A titre d’exemple, la démarche « Cultivés sans pesticides », initiée en 2017, concerne désormais les productions de tomates, choux, échalote et potimarron. En partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, la SICA est aussi novatrice dans la certification HVE niveau 3 auprès de ses adhérents, le plus haut niveau de la certification environnementale.
