Annoncés en janvier pour lutter contre la précarité énergétique, les premiers chèques énergie sont expédiés depuis à partir de ce lundi 26 mars 2018.
En 2018, le chèque énergie remplace en effet les tarifs sociaux de l’énergie pour aider les ménages les plus vulnérables. Il s’agit d’une « aide sociale et solidaire, simple et efficiente ».
A partir du 26 mars 2018 et tout au long du mois d’avril, près de 4 millions de ménages le recevront automatiquement par voie postale, par un courrier officiel de l’État.
Le chèque énergie pourra être utilisé pour payer les factures d’énergie, quel que soit leur moyen de chauffage (gaz, électricité, fioul, bois,…), mais aussi, et c’est nouveau, pour financer des travaux de rénovation énergétique. Il est calculé en fonction de deux critères simples : le niveau de revenu et la composition du ménage. Le plafond de revenu fiscal de référence est de 16 170€ pour un couple avec deux enfants, et de 7700€ pour une personne seule.
Le montant moyen est de 150€/an. Il s’échelonne de 48€ à 227€ de façon progressive : l’aide est plus élevée pour les ménages les plus en difficulté. En 2019, il sera revalorisé de 50€ pour atteindre 200€ en moyenne par ménage et par an.
C’est un dispositif plus juste que les tarifs sociaux, qui entraînaient un traitement inéquitable selon le mode de chauffage (l’aide pouvant varier du simple au triple) et n’étaient pas perçus par une proportion significative des potentiels bénéficiaires.
Contrairement au système des tarifs sociaux, il n’y a aucune démarche à faire pour le recevoir. Il sera envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles.
Le ministère de la Transition écologique et solidaire a mis en place un simulateur permettant à chacun de vérifier son éligibilité au chèque énergie, et d’en connaître le montant.