L’aide au carburant accordée aux pêcheurs, qui devait expirer le 15 octobre, est prolongée in extremis jusqu’au 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat chargé de la mer, Hervé Berville, ce jeudi 12 octobre. Un sursis pour une filière au bord de l’asphyxie du fait du coût des carburants et qui attend des mesures pérennes. Militant, pour l’heure en vain, à Bruxelles pour une prorogation du dispositif en 2024, le gouvernement appelle dans le même temps les collectivités à prendre leur part, non sans susciter parfois incompréhension et colère. Si les régions se disent prêtes à se mettre autour de la table, elles posent leurs conditions. Parmi elles, la renégociation de la politique commune des pêches, reportée. Malgré les menaces, l’enjeu est de ne pas « désespérer Le Guilvinec », en montrant qu’il y a bien un avenir pour la pêche française. […]
[…] « L’enjeu, c’est bien celui de la survie de la pêche française, l’une des plus respectueuses des normes environnementales et sociales, l’une des plus contrôlées aussi. L’enjeu c’est également celui de la souveraineté alimentaire », lui fait écho son collègue Didier Le Gac (Renaissance, Finistère). […]
©Banque des Territoires du 12/10/2023