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Visite des nouveaux locaux de Bihannic

Aux côtés du secteur du bâtiment

Mardi 7 janvier 2025, je me suis rendu chez Bihannic à l’invitation de son dirigeant Mathieu Bouvier, originaire de Saint-Renan.

Cette entreprise, bien connue dans le secteur du bâtiment et que j’avais déjà eue l’occasion de visiter, a aménagé en juillet 2024 dans des nouveaux locaux à Guipavas. Un investissement majeur qui marque une nouvelle étape dans le développement de la PME.

Je suis très attaché à la vitalité du bâtiment, secteur qui façonne notre cadre de vie et met en avant la transmission des compétences.

>Sur ce sujet :

Mes échanges avec la CAPEB 29 – 8 novembre 2024

Mes échanges avec la FFB 29 – 14 octobre 2024

 

Une entreprise en pleine croissance

Spécialisée dans la couverture, l’étanchéité et le bardage, l’entreprise Bihannic intervient essentiellement sur les bâtiments industriels et les ouvrages publics. Aujourd’hui, ce sont près de 80 collaborateurs qui évoluent au sein de la structure, répartis entre l’atelier, le chantier et les bureaux.

L’activité de Bihannic provient à 60 % de la commande publique et à 40 % de client privé. Sa réputation dépasse les frontières finistériennes, avec de nombreux chantiers dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor.

 

 

Un peu d’histoire

Bihannic est issue de la fusion de deux entreprises évoluant dans le domaine de la couverture, l’étanchéité et le bardage, Kermarrec et Bihannic.

Son dirigeant, Mathieu Bouvier, est diplômé de l’école supérieure des travaux publics. Après avoir occupé différents postes à responsabilité dans plusieurs groupes de travaux publics, il reprend en septembre 2019 l’entreprise Kermarrec (25 salariés), située à Plouedern et qui travaille principalement pour le secteur de la grande distribution. Poursuivant sur cette lancée entrepreneuriale, il rachète deux ans plus tard Bihannic. La PME familiale d’une cinquantaine de salariés, fondée en 1963 et implantée à Plouzané, intervient sur des chantiers d’envergure.

Depuis le mois de juillet 2024, les deux structures sont officiellement regroupées sous une bannière commune, Bihannic, et dans les mêmes locaux à Guipavas. Le début d’une nouvelle aventure ! Mathieu Bouvier souhaite ainsi renforcer la complémentarité entre les deux structures, avoir un positionnement géographique plus central au vu de sa zone de chalandise, mais aussi offrir de meilleures conditions de travail à ses salariés.

En amont de la visite, Mathieu Bouvier m’a remis un ouvrage publié en novembre 2024 qui retrace toute l’histoire de l’entreprise et ses principales réalisations, agrémenté de nombreux témoignages de salariés ainsi que des anciens dirigeants.

 

Des nouveaux bureaux pour plus de confort

Durant la matinée, nous avons parcouru ce nouveau bâtiment de 3500 m2, représentant un investissement de 5 millions d’euros. Avant qu’il ne sorte de terre, Mathieu Bouvier a eu la volonté d’associer étroitement les salariés à sa conception. Cela concerne aussi bien la partie « ateliers » où sont préparés les matériaux destinés à la pose, que les bureaux où sont regroupés l’équipe administrative et le bureau d’études. De l’avis unanime des collaborateurs, ces nouveaux locaux –  spacieux et lumineux – sont source d’un meilleur confort.

Le dirigeant a également souhaité mettre l’environnement au centre de ce projet. Des panneaux photovoltaïques ont été posés pour gagner en autonomie énergétique et des espaces verts ont été aménagés tout autour du bâtiment.

 

 

Miser sur l’investissement

L’investissement est au cœur des valeurs portées par l’entreprise. D’abord dans les hommes, en faisant le choix de les faire monter en compétences : plusieurs salariés ont gravi les échelons, passant chef d’équipe puis conducteur de travaux. A l’instar de Marc, qui lors de l’arrivée de Mathieu Bouvier chez Kermarrec, est très vite devenu son bras droit « technique ». Créer cette relation de confiance était essentiel pour Mathieu Bouvier, d’autant que la reprise d’une entreprise peut susciter de l’anxiété chez les salariés.

Lors de mon échange avec l’équipe atelier, je me suis par ailleurs aperçu des parcours très éclectiques des différents collaborateurs (électricité, chaudronnerie, missions d’intérim). En effet, il n’existe pas de formation correspondant aux métiers de l’entreprise. Mathieu Bouvier privilégie dans ses recrutements la motivation du candidat. Capitaliser sur l’expertise des équipes et la transmission aux nouveaux s’avère fondamental pour pérenniser le savoir-faire de l’entreprise.

La transmission des compétences se matérialise également sur la dimension pilotage de chantier. L’entreprise est notamment en lien étroit avec le CESI, situé à Guipavas et qui dispense des formations post-bac en génie civil. Le dirigeant accueille régulièrement des alternants de cette école ; il les met en duo avec une personne confirmée, pour qu’ils gagnent en autonomie et en confiance

Au-delà de la partie atelier et chantier, Mathieu Bouvier a fait le choix d’internaliser toute la partie bureau d’études et dessin, afin de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur.

En complément de ce haut degré de technicité, l’entreprise a choisi de s’équiper de machines ultra-sophistiquées. Un investissement qui lui procure un avantage concurrentiel : elle peut facilement s’adapter à la demande du client et proposer des prestations sur-mesure.

 

Un grand merci à Mathieu Bouvier et toute son équipe pour leur accueil et ces échanges ! 

 

 

– 7 janvier 2025 –

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