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Déplacement à Porspoder

Echanges avec l’équipe municipale de Porspoder

Ce lundi 20 janvier, je me suis rendu à Porspoder, commune littorale de 1761 habitants, pour un échange avec le maire Yves Robin et son équipe sur les investissements entrepris par la commune en faveur de la jeunesse.

Merci à tous les participants, Sandrine Henry, bien sûr, l’adjointe à la petite enfance, à l’enfance et au sport, Manuel Combes, conseiller municipal de Porspoder, délégué à l’urbanisme, mais aussi Nadège Lestiveau, directrice de la crèche des Petits-Dauphins et Fabien Turelier, président de l’association, Mélanie Helies, coordinatrice du service périscolaire et Laurent Bulh, représentant de l’Association des Parents d’Elèves (APE).

Pour cette visite dédiée à l’action de la commune et des liens avec ses partenaires, était également présente ma collègue Nadège Havet, sénatrice du Finistère.

 

La commune investit en faveur de la jeunesse

La commune a en effet réalisé plus de 490 000 € d’investissements en 2024, subventionnés à hauteur de 126 762,80 € (près de 26%). En misant sur la qualité du service public dédié à la jeunesse, la commune vise aussi à renforcer son attractivité. Ceci passe par l’amélioration des outils, mais aussi et surtout par le développement d’une relation dynamique entre les agents et les différents partenaires (enfants, parents, enseignants, élus, agents, bénévoles, associatifs).

 

La visite s’est articulée autour de 4 séquences

  • La visite de la crèche des Petits Dauphins réaménagée ;
  • La présentation du projet périscolaire à la Maison de l’enfance autour d’un café ;
  • La traversée des cours de l’école revisitées dans le cadre du projet CHI-FOU-MI ;
  • La présentation du projet TNE par la directrice de l’école.

 

A la crèche associative des Petites Dauphins, au sein de la Maison de l’enfance

La commune de Porspoder est propriétaire de la Maison de l’enfance qui abrite la garderie municipale et la crèche associative des Petites Dauphins. Il s’agit d’un établissement que je connais ayant déjà rencontré l’équipe responsable le 23 juin 2023 (Visite à Porspoder de la crèche associative).

Pour rappel, l’association est membre de de l’Association des collectifs enfants parents professionnels du Finistère. En juin 2023, au moment des annonces sur la création d’un « service public de la petite enfance », j’avais d’ailleurs reçu à ma permanence parlementaire les représentantes de de l’ACEPP du Finistère.

 

Les communes : cheffes de file de l’offre d’accueil pour les enfants de moins de 3 ans

A compter de ce 1er janvier, les communes deviennent les cheffes de file de l’offre d’accueil pour les enfants de moins de 3 ans. Elles doivent recueillir les besoins des familles et les informer des possibilités d’accueil de leurs enfants, chez les assistantes maternelles ou au sein des structures collectives. Le soutien à la parentalité fait aussi partie de leurs nouvelles prérogatives. Il n’y a pas de modèle type, le modèle parental associatif non lucratif est une des solutions.

 

Retour d’expérience sur le modèle parental associatif non lucratif

Lors de cette visite, les représentants de la crèche ont tenu à rappeler l’intérêt du modèle parental associatif. Il s’agit d’un modèle non lucratif, dans lequel les parents s’engagent et donnent de leur temps. Le modèle fonctionne bien. L’association est autonome et tient à le rester. Une convention est passée avec la commune de Porspoder . L’établissement accueille ainsi les enfants de cinq communes : Brélès, Landunvez, Lanildut, Plourin et Porspoder.

 

Des travaux pour un meilleur fonctionnement de la crèche

La visite a permis de prendre la mesure de tous les travaux réalisés. Un certain nombre d’axes d’amélioration ayant été proposés pour un meilleur fonctionnement de la crèche : un meilleur accueil des familles et des enfants, une organisation optimisée répondant également au souci de prévention de la santé des agents, une mise aux normes de certains espaces (cuisine, salle de restauration, plonge, chambres), une mise à niveau de la sécurité. L’extension de la crèche a également été validée avec la création d’un espace de 12 m2 dédié aux salariés pour leur pause déjeuner.

 

Ecole et garderie du Spernoc

Face à l’urgence climatique et aux nouveaux besoins pédagogiques, les cours d’école se réinventent en France. C’est le cas à Porspoder ! Ma collègue Graziella Melchior a d’ailleurs publié un rapport proposant de fixer un objectif à horizon 2030 de végétalisation de l’ensemble des cours des écoles, collèges et lycées (rapport du 6 décembre 2023 sur l’adaptation de l’école aux enjeux climatiques).

 

Désimperméabilisation et végétalisation de la cours d’école

La commune des Porspoder est projet pilote pour le dispositif Chifoumi. A ce titre, 80 000 € TTC ont été réalisés.

Le programme CHIFOUMI

La commune a signé une convention tripartite avec le CAUE du Finistère et le bureau d’étude ONESIME visant la transformation de la cour de l’école publique. Lieu de vie et d’apprentissage au quotidien, la cour d’école mérite qu’on lui porte une attention particulière. Support d’imaginaire et de pédagogie, espace partagé, espace sportif et ludique, jardin ou terrain d’aventure, elle doit offrir des situations favorables au bien-être et au développement de l’enfant.

Dans la continuité de l’accompagnement permanent des collectivités finistériennes à la transformation de leurs espaces, face à des sollicitations de plus en plus nombreuses sur la question des cours d’école, et faisant le constat de l’inadéquation des modalités classiques de marché public de maîtrise d’œuvre sur ces micro-sujets complexes à l’économie limitée, le CAUE 29 a décidé d’initier une consultation groupée et expérimentale pour faire émerger des exemples locaux de cours d’école réjouissantes.

Abordée sous l’angle des usages, du confort d’été, de la désimperméabilisation, de la végétalisation, de la biodiversité, la nécessité de la transformation des cours d’école est de plus en plus partagée. Ici et là, les espaces de cours évoluent. Le programme CHIFOUMI a pour ambition de tester la réalisation de projets sur-mesure et abordables, économes et durables, pensés avec les usagers et conçus avec les gestionnaires, présentant des modalités et des solutions adaptés aux communes rurales et petites villes finistériennes. Les communes de Guiler-sur-Goyen, Le Guilvinec, Pont-l’Abbé et Porspoder, qui avaient sollicité l’accompagnement du CAUE 29 sur le sujet, ont décidé de s’engager dans cette première édition (2023-2024) avec cinq cours d’écoles publiques aux situations et profils variés.

 

L’ école du Spernoc : Territoire numérique éducatif

Les Territoires numériques éducatifs ont pour objectif de répondre aux impératifs de la continuité pédagogique, réduire la fracture numérique et accélérer la transformation numérique de l’École. Fabienne Jacq, directrice de l’école du Spernoc, nous a ainsi présenté les atouts d’une accessibilité numérique pour tous les élèves dans le but de renforcer les savoirs fondamentaux tout en développant les compétences numériques.

Sur le même sujet :

À Porspoder, la commune a investi 490 000 € pour la jeunesse en 2024 © Le Télégramme

 

– 20 janvier 2025 –

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