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Gendarmerie du Conquet

Gendarmerie du Conquet : Didier Le Gac interpelle le ministre de l’Intérieur

J’ai profité d’une séance de questions aux ministres, à l’Assemblée nationale, pour interpeller ce mardi 4 février directement François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, sur la dégradation des locaux de gendarmerie du Finistère, notamment celle du Conquet.

Télécharger mon communiqué de presse

 

 

 

La brigade du Conquet fermée en raison des conditions de vie et d’accueil du public déplorables

Pour rappel, le 7 janvier dernier, je me suis rendu avec le colonel Pierre-Yves Caniotti commandant le groupement de gendarmerie du Finistère, à la gendarmerie du Conquet, commune de la circonscription pour constater avec lui l’état de délabrement de cette gendarmerie.

En effet, les locaux de cette gendarmerie ont fermé le 13 décembre alors que les occupants, les gendarmes et leurs familles, n’avaient plus ni chauffage, ni eau chaude, depuis le 4 décembre !

Le maire du Conquet a alerté ainsi la population : « en raison des conditions de vie et d’accueil du public déplorables, la brigade du Conquet est fermée jusqu’à nouvel ordre » et les 6 militaires affectés à la brigade ont été redéployés et relogés avec leur famille à la brigade de Plouzané.

Cette fermeture contrainte illustre parfaitement le manque d’entretien et l’état de dégradation des gendarmeries sur ma circonscription.

Pourtant, loger à la gendarmerie n’est pas un choix mais une obligation.

À la différence de l’immense majorité des agents publics, nos gendarmes sont soumis à une obligation de logement en caserne (avec leurs familles pour 79% d’entre eux). L’attribution d’un logement à chaque officier et sous-officier est, en effet, à la fois un droit et une sujétion rattachée au statut de militaire d’active. Par conséquent, les problèmes soulevés par la dégradation des bâtiments occupés par la gendarmerie dépassent largement le cadre habituel des conditions de travail de nos agents publics.

C’est une question de dignité.

Soulignons ainsi qu’une gendarmerie vétuste, ce sont :

  • pour les gendarmes, des conditions de travail dégradées
  • pour leurs familles, des conditions de vie dégradées
  • pour le public, notamment les victimes, des conditions d’accueil également dégradées.

 

Dans un rapport récent, mon collègue sénateur Bruno Belin dresse un état des lieux alarmant de la dégradation des biens immobiliers de la gendarmerie sur l’ensemble du territoire, tant pour les bâtiments dont elle est encore propriétaire que pour ceux dont elle est locataire et qui concerne plus de 3000 casernes sur 3728 (télécharger le rapport Immobilier de la gendarmerie nationale : mettre fin au désordre bâtimentaire).

 

Les casernes du Finistère sont liées, pour leur part, depuis 2007 par un bail emphytéotique, à un fonds d’investissement qui devait en assurer la gestion jusqu’en 2042. Il s’avère que cette gestion est calamiteuse et que c’est désormais au conseil départemental de combler les déficits occasionnés par cet organisme…

 

Il n’est plus possible que nos gendarmes, leurs familles et le public continuent à travailler et à vivre dans des locaux dégradés où il fait 10° en plein hiver.

Il n’est plus possible non plus que le conseil départemental supporte, seul, les frais de plus en plus lourds des travaux de rénovation.

 

J’ai donc demandé au ministre ce qu’il comptait faire pour que les travaux d’isolation et plus largement de rénovation de la gendarmerie du Conquet puissent être menés dans les meilleurs délais et pour que, lorsque viendra le prochain hiver, cette gendarmerie ne soit pas, à nouveau, contrainte de fermer ses portes.

 

– 4 février 2025 –

 

Gendarmerie du Conquet « délabrée » : le député Le Gac insiste auprès du gouvernement © Le Télégramme

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