La graphothérapie est la rééducation de l’écriture
Ce vendredi 14 février, je recevais à ma permanence parlementaire deux graphothérapeutes qui exercent dans le département. Lors de cet entretien, elles m’ont présenté la profession ; la graphothérapie étant aussi appelée aussi « rééducation de l’écriture ». La graphothérapie contribue à aider des enfants, des adolescents et des adultes ayant une écriture altérée dans son aisance, sa lisibilité et/ou sa rapidité.
L’échange a porté sur les formations proposées pour devenir graphothérapeutes et la manière dont ce métier se pratique.
Pas d’écran avant trois ans !
C’est une profession non réglementée et en émergence. Elle s’inscrit d’ailleurs dans la politique menée par le gouvernement Pas d’écran avant trois ans.
Je cosigne la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale
Alors que les graphothérapeutes manquent de reconnaissance et souffrent d’une absence légale de règlementation, une proposition de loi a été déposée par ma collègue Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes.
Il s’agit de la proposition de loi visant à reconnaître et réglementer la profession de graphothérapeute, n° 352, déposée le mardi 15 octobre 2024 et dont je suis cosignataire.
L’écriture manuscrite occupe une place centrale dans les apprentissages scolaires
L’exposé des motif de cette proposition de loi (encore non inscrite à l’agenda parlementaire) rappelle ceci :
L’écriture manuscrite occupe une place centrale dans les apprentissages scolaires dès les premières années de l’éducation. De nombreuses études soulignent son importance dans le développement cognitif et les processus d’apprentissage. Le graphothérapeute s’inscrit, de facto, dans le parcours d’accompagnement des troubles neurodéveloppementaux en tant qu’acteur du repérage et réfère près de 55 % des enfants et adolescents suivis auprès de spécialistes des secteurs médicaux, paramédicaux ou médico-sociaux.
– 14 février 2025 –