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Ultime Liberté

Rencontre avec l’association Ultime Liberté

Ce vendredi 14 mars, j’ai reçu à ma permanence Bruno Grall et André Smolarz, tous deux adhérents et membres actifs de l’antenne du Finistère Ultime Liberté, association militant pour la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie volontaire. Alors que doivent reprendre les débats parlementaires sur une loi « fin de vie », ces derniers souhaitaient échanger autour de leurs attentes et de leurs travaux sur ce sujet.

Au même titre que l’ADMD ou le Choix citoyen, il était important de pouvoir entendre leur parole.

 

La raison d’être de l’association : « Maîtriser sa vie jusqu’à la fin »

Leur mot d’ordre : « Maîtriser sa vie jusqu’à la fin ». Selon cette association : « La mort, en dehors de causes extérieures indépendantes de notre volonté (accident, maladie incurable. . .) n’est pas une question d’expert, de médecin, de religion ou de politique ; elle concerne chacune et chacun de nous au plus haut point dans l’exercice intime de son libre arbitre et de sa liberté à disposer de son corps. C’est le moment de l’ultime possibilité du dernier acte volontaire d’un vivant. »

 

12 mai : début des débats sur la fin de vie

Le gouvernement a décidé de scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie. Les deux textes feront l’objet de propositions de loi par les députés, examinées simultanément. Le vote aura lieu fin mai, après deux semaines d’examen qui démarreront le 12 mai.

 

Quelles sont les attentes de l’association ?

Après avoir exprimé leurs souhaits d’évolution d’un projet de loi sur la fin de vie incluant les Directives Anticipées (DA) qui devraient, selon eux, être un acte juridique donc opposable et exécutoire, ils ont précisé leur position : que la fin de vie, ouverte à toute personne, repose sur un droit à l’autodétermination, qui serait reconnu juridiquement. C’est le principal objectif de l’association.

Mes interlocuteurs ont aussi évoqué les cas particuliers qui étaient hors champ du précédent projet de loi (mineurs, maladies dégénératives, personnes âgées ayant de multiples pathologies, personnes en souffrance psychique).

À propos du découpage en 2 volets d’une loi sur la fin de vie, les deux représentants de l’association m’ont notamment fait part de leurs craintes du risque que celui sur l’AAM (Aide médicale à mourir) soit appauvri. Ils considèrent qu’un continuum entre les soins palliatifs et l’AAM doit exister, l’un et l’autre ne s’opposant pas, comme c’est le cas en Belgique ou aux Pays-Bas.

Les deux adhérents présents ont également souhaité me présenter le projet de loi qu’ils ont travaillé, pour refléter au mieux leurs attentes au sujet d’une loi ouvrant un droit à l’interruption volontaire de vie.

Proposition de l’antenne Finistère présentée à l’assemblée générale 2024

 

 

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– 14 mars 2025 –

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