Je viens de déposer une Question écrite (n° 24999) publiée au Journal Officiel ce 20 mai, pour attirer l’attention du Gouvernement sur un sujet important pour la mobilité des personnes en situation de handicap : la prise en charge des frais d’aménagement de véhicules automobiles. Cette initiative fait suite au témoignage d’un habitant de la circonscription, lui-même tétraplégique et engagé depuis plus de 50 ans dans le monde associatif, sportif, handisport et nautique. Fort de son expérience, il a souhaité alerter sur les difficultés rencontrées par de nombreuses personnes handicapées dans leurs déplacements quotidiens.
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Une réalité trop coûteuse
Aujourd’hui, les personnes qui ne peuvent se déplacer qu’en fauteuil roulant électrique (FRE) doivent souvent investir plus de 80 000 € pour adapter un véhicule automobile. La réglementation n’autorise en effet qu’un type très spécifique de fixation, uniquement disponible sur des véhicules « crash-testés », ce qui limite fortement le choix et augmente considérablement les coûts. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Finistère a reconnu que le décaissement d’un véhicule pouvait être considéré comme un aménagement. Pourtant, les aides actuelles via la Prestation de compensation du handicap (PCH) restent plafonnées à 10 000 € tous les 10 ans – très loin du coût réel.
Ce que je demande au Gouvernement
Parce qu’une société inclusive passe aussi par la mobilité, au travers de cette Question écrite, je demande ainsi au Gouvernement :
- Si le coût du décaissement peut être reconnu comme une véritable compensation du handicap, donc pris en charge par l’État ou la Sécurité sociale ;
- Et plus largement, si l’État entend prendre en charge l’ensemble des frais liés à l’aménagement de véhicules pour les personnes utilisant un FRE : élévateur, équipements spécifiques, poste de conduite adapté…
➡️ Retrouvez la Question écrite ici : JO du 20 mai 2025 – Question n°24999
– 20 mai 2025 –