Alors qu’une commission parlementaire doit formuler des recommandations, mardi 17 juin, l’État a-t-il menti sur la dangerosité des essais nucléaires menés en Polynésie, entre 1966 et 1996 ? Les personnels qui y ont participé, comme les populations locales, ont été exposés, sans jamais avoir été suffisamment protégés ni informés. […]
[…] Le député Didier le Gac (Brest rural) a accepté de présider cette commission censée lever le voile sur une réalité longtemps occultée. Les marins et les populations locales ont été confrontés, dans leur chair, à ce danger, en ne développant pas moins d’une trentaine de maladies liées à l’exposition et surtout à la contamination à plus long terme. « Les substances ingérées dans l’eau douce et les aliments contaminés restent actifs pendant toute la durée de la vie humaine », rappellent les scientifiques d’aujourd’hui. [..]
© Le Télégramme du 17/06/2025