Le 25 septembre 2025, j’ai participé à Landivisiau à l’Assemblée Générale du Collectif de l’échalote traditionnelle., présidé par Bernard Cadiou. Ce rendez-vous, essentiel pour la filière, a permis de faire le point sur les actions menées, les défis rencontrés et les perspectives à venir autour de ce produit emblématique de notre agriculture bretonne.
Une filière qui crée de la valeur
Le Collectif, fort de 100 producteurs et plus de 16 négociants, représente près de deux tiers de la production totale d’échalote traditionnelle. Derrière ces chiffres, il y a une dynamique économique réelle : un savoir-faire rigoureux, depuis la sélection des plants jusqu’au conditionnement, une valeur ajoutée pour nos territoires, des emplois et une identité agricole forte. L’IGP viendrait renforcer cette création de valeur en offrant une reconnaissance européenne et une meilleure protection commerciale.
Un combat de filière et de territoire
Les actions clés du Collectif rappellent combien cette démarche est globale : veille réglementaire, démarches institutionnelles, conférences de sensibilisation comme celle de 25 septembre intitulée « L’échalote traditionnelle : entre combat de filière et projet d’avenir ». Aujourd’hui, la filière se trouve à un moment charnière : Le projet d’IGP a progressé, avec un périmètre élargi à toute la Bretagne, le soutien institutionnel du Ministère et de l’INAO est acquis. Mais des freins demeurent, notamment budgétaires, qu’il faudra lever avec un appui politique fort. Je continuerai à défendre ce dossier, car il incarne ce que la Bretagne sait faire de mieux : valoriser un produit de qualité, ancré dans son terroir et porteur d’avenir.
Le projet d’IGP a progressé, avec un périmètre élargi à toute la Bretagne
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Mon intervention lors de l’Assemblée Générale
À l’issue de cette rencontre, j’ai pris la parole pour réaffirmer mon engagement aux côtés de la filière de l’échalote traditionnelle. Depuis plusieurs années, je soutiens le Collectif dans ses combats pour défendre ce savoir-faire unique, menacé par la montée en puissance de l’échalote de semis et par une concurrence jugée déloyale. Je me suis engagé à relayer auprès du Ministère de l’Agriculture et de l’INAO la demande de reconnaissance en IGP “Échalote de Bretagne”, étape décisive pour protéger et valoriser la production traditionnelle.
Le rôle des élus dans le suivi de ce dossier
Je m’associe ainsi aux démarches collectives portée par ma collègue Sandrine Le Feur, députée de la 4ème circonscription du Finistère.
- Courrier du 22 décembre 2023 au Ministre de l’agriculture
- Courrier du 4 avril 2024 au Ministre de l’agriculture
- Réponse du 15 mai 2024 au Ministre de l’agriculture
- Courrier au commissaire européen en charge de l’agriculture
- Réponse du 21 mars 2024 du Commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire
- Courrier au Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences – GEVES
- Courrier du 24 mars 2025 à la Ministre de l’Agriculture
En soutenant l’IGP “Échalote de Bretagne”, nous défendons bien plus qu’une culture :
nous protégeons un patrimoine agricole, un savoir-faire transmis depuis des générations, et nous assurons aux producteurs un avenir à la hauteur de leur engagement.
Plabennec. Il se mobilise en faveur de l’échalote traditionnelle © Ouest France
Visite de terrain à la SICA, première coopérative légumière française
– 25 septembre 2025 –
