Lalouer-Boucher Scop : la volonté d’associer les salariés
Ce 25 mars 2019, je me suis rendu dans l’entreprise « Lalouer-Boucher Scop ». Située à Gouesnou, cette entreprise du bâtiment bien connue sur le territoire donne l’exemple-même d’une reprise réussie d’entreprise par les salariés sous forme de Société coopérative et participative (Scop).
Les Scop préservées dans le budget 2019
Cet échange faisait suite aux discussions budgétaires de cet hiver et à la menace qu’aurait représenté pour les Scop la suppression de la défiscalisation des mises en réserves obligatoires. En contact avec l’Union des Scop dans le cadre de l’examen budgétaire de fin d’année, je me suis mobilisé pour que le fonctionnement des Scop ne soit pas impacté par la loi de finances pour 2019. La disposition repérée n’a finalement heureusement pas été votée.
« Les salariés sont les meilleurs ambassadeurs de l’entreprise »
Je me suis entretenu avec Patrice Météreau, Directeur général, ainsi qu’avec Laetitia Pallier, Assistante de direction, sur les le fonctionnement de l’entreprise, les choix stratégiques, les atouts du statut de Scop.
Partage du profit, épargne salariale obligatoire, gouvernance, motivation des salariés et rempart contre les délocalisations expliquent leur succès. Dans le Finistère, on compte 38 Scop.
La Scop est la seule coopérative dont les membres associés sont les salariés. Les décisions sont prises collectivement selon le principe coopératif « un homme = une voix », indépendamment du pourcentage de capital détenu. Cela permet de les impliquer dans la gestion de l’entreprise et de les responsabiliser vis à vis du travail fourni et des résultats. Et on sait que les salariés sont les meilleurs ambassadeurs de l’entreprise.
Je salue la démarche conduite collectivement par les équipes pour faire aboutir ce projet de Scop, ainsi que les résultats très encourageants aujourd’hui pour l’activité.
