Ce vendredi 10 mai 2019, j’ai échangé au sein du centre Kerangoff à Brest, avec les représentants de « Crésus Bretagne » (sur la photo ci-dessus, avec Joël Loury, Vice-président et Michel Gour, Président).
« Crésus », un réseau de bénévoles
« Crésus Bretagne » est une association soutenue par les Conseils Départementaux du Finistère, Côtes d’Armor et Ille et Vilaine, le Fonds Social Européen et en relation avec la Banque de France.
Pour le Finistère, en 2018, il s’agit de 35 bénévoles qui ont accompagné un peu plus de 1 000 personnes.
Initié à ma demande, cet échange visait à cerner le champ d’intervention de cette association loi 1901 qui vient en aide aux personnes en situation de difficulté financière, de surendettement ou d’exclusion bancaire.
« Accidents de la vie » et surendettement
- Les « accidents de la vie » (perte d’emploi, divorce, décès, maladie, accident) peuvent conduire au surendettement. C’est une problématique qui apparaît dans le cadre de certains dossiers à traiter à la permanence parlementaire.
- La question du surendettement est un sujet que j’ai déjà abordé avec UFC Que choisir et également au travers d’une Question écrite (voir ma Question écrite relative aux frais bancaires).
La souscription du « crédit de trop »
On note un reflux du phénomène de surendettement grâce à un meilleur encadrement du crédit à la consommation.
Je relève cependant les observations de la cour des comptes, selon laquelle, perdurent encore des comportements de consommation imprudents conduisant à une accumulation de crédits rendant in fine le surendettement inévitable au moindre « accident ».
Les réformes récentes, bien que réelles, n’ont donc pas réussi à empêcher la souscription du « crédit de trop » pour certains publics. En effet, l’analyse de la solvabilité des emprunteurs continue de comporter des lacunes, et seule une connaissance plus large (portant sur l’ensemble des crédits à la consommation contractés) de la situation financière des emprunteurs potentiels permettrait d’endiguer ce phénomène.