Après les élections au Parlement européen de ce dimanche 26 mai 2019, je souhaite souligner plusieurs points :
- En premier lieu et bien évidemment, je me félicite du taux de participation qui atteste de la vitalité démocratique de notre pays et contredit ce qu’avait pronostiqué la plupart des instituts de sondage. C’est particulièrement vrai sur notre circonscription où le taux de participation frôle parfois les 60% dans certaines communes. On peut évoquer sans conteste aujourd’hui un « sursaut de sentiment européen » parmi la population et notamment les plus jeunes.
- Ensuite, je voudrais souligner que dans le Finistère, comme sur notre circonscription, la liste « Renaissance » LREM emmenée par Nathalie Loiseau, est arrivée en tête dans la quasi-totalité des communes, suivie très souvent de la liste EELV. Et une fois encore, La Bretagne est la région où le score du Rassemblement National est le plus faible. Cela démontre et confirme la force de la cohésion dans notre territoire. Il faut œuvrer pour que cela ne s’érode pas et pour cela faire davantage confiance aux élus et acteurs des territoires.
- Ce résultat montre également que La République En Marche, loin d’être une « bulle électorale » liée aux élections générales de 2017, est une force progressiste -en dehors des partis et clivages traditionnels- qui s’installe dans notre paysage politique. Les prochaines élections locales de 2020 et 2021 devront maintenant confirmer cet enracinement et le consolider.
- Le résultat d’En Marche au niveau national est d’autant plus positif et méritoire que ces élections étaient des élections intermédiaires toujours mauvaises pour l’exécutif en place, et qu’en outre nous sortons de plus de six mois de conflit social. Jamais un gouvernement n’avait autant consolidé sa base électorale deux ans après son arrivée au pouvoir.
Cependant ces résultats nous interdisent de céder à toute forme de triomphalisme. Loin de là, il convient au contraire, dès à présent, de continuer à aller à la rencontre de nos concitoyens dans une démarche de terrain et de proximité.
Il faudra les associer pleinement aux quatre grands chantiers à venir : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites, réforme de la dépendance et réforme de nos institutions avec, pour ce dernier projet, un volet « décentralisation » auquel je suis très attaché et qui est très prometteur pour La Bretagne.
Europe, écologie, croissance, emploi et justice sociale : tel est l’ordre des priorités fixé par le Premier Ministre dès dimanche soir. Le tout en mettant davantage d’humain dans notre politique.