A ma demande, et en tant que parlementaire, je me suis rendu mercredi 26 juin à la Maison d’Arrêt de Brest l’Hermitage pour m’entretenir avec sa Directrice, Madame Catherine PECH.
Il s’agissait essentiellement d’échanger sur les récentes lois de programmation 2018-2022 et de réforme pour la Justice en ce qu’elles concernent l’administration pénitentiaire et la politique pénale, mais également sur la situation de surpopulation de l’établissement de Brest.
A cette occasion j’ai pu constater que le nombre de détenus hébergés s’élevait à 437 pour une capacité théorique de 254 places – dont 40 matelas au sol – soit un taux d’occupation global de 172,05 % (186,6 % pour le seul quartier hommes).
Si les lois de programmation et de réforme pour la Justice – que j’ai soutenues à l’Assemblée et en circonscription – sont ambitieuses et devraient faire baisser à terme le nombre de détenus en adaptant les peines, je constate que la Maison d ‘Arrêt de Brest n’est pas concernée par la création de places d’hébergements supplémentaires. De même, l’effectif des cadres de direction apparaît aujourd’hui insuffisant au regard de l’évolution du nombre de détenus et du niveau de responsabilité exigé par la situation. Malgré les conditions de détention et de travail qui se dégradent, j’ai constaté le travail remarquable du personnel pénitentiaire et de l‘administration de l’établissement, avec à sa tête sa directrice Madame Catherine PECH.
Ainsi, j’ai alerté Nicole BELLOUBET, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, en lui adressant jeudi 27 juin un courrier sur la situation préoccupante de la Maison d’Arrêt de Brest. Je suivrai sa réponse et vous en ferai part.
Communique de Presse du 27 juin 2019
