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Malades et personnes en fin de vie : où en sont les droits nouveaux ?

Rencontre avec l’ADMD du Finistère

Ce 6 janvier 2020, j’ai reçu à ma permanence parlementaire Madame Andrée Guillamet, déléguée pour le Finistère de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), et l’un des 14 bénévoles du département (voir photo ci-dessus). L’ADMD existe de 1980, elle est agréée par la Ministère des Solidarité et de la Santé.

L’Association milite pour que chaque Française et chaque Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie, conformément à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté.

La loi Léonetti, une loi encore récente

La loi n°2016-87 du 2 février 2016 – dite loi « loi Claeys-Léonetti » – en faveur des malades et des personnes en fin de vie a créé de droits nouveaux en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Elle a pour vocation de mieux répondre à la demande du patient de mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, de conforter la place de la volonté du patient dans le processus décisionnel par la désignation de la personne de confiance et d’améliorer l’accès et l’utilisation des directives anticipées.

La « loi Claeys-Léonetti » date de 2016. C’est donc une loi encore récente.

 

Quelle effectivité des droits créés en 2016 ?

L’ADMD m’a saisi sur l’effectivité des droits nouveaux en faveur des malades et des personnes en fin de vie.

Quatre ans après son adoption, j’ai interrogé la Ministre des Solidarité et de la Santé sur les dispositions concrètes que le gouvernement entend mettre en œuvre pour que ce texte s’applique pleinement.

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