Artificialisation des sols, recrutement des collectivités locales : mes questions au président de l’AMF
Ce mercredi 21 septembre 2022, la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, dont je suis membre, a auditionné David Lisnard, président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF).
Je lui ai posé deux questions, sur :
Le « zéro artificialisation »
La Loi Climat et résilience du 22 août 2021 a inscrit la lutte contre l’artificialisation des sols dans les grands objectifs de l’urbanisme. Avant elle, le Grenelle de l’environnement en 2007 et le plan biodiversité en 2018 l’avait déjà annoncée. L’AMF estime que les deux décrets publiés le 30 avril 2022, qui visent à mettre en œuvre l’objectif de « zéro artificialisation nette » en 2050 , « fragilisent juridiquement les documents de planification (Scot, PLU), déjà source de nombreux et lourds contentieux, alors qu’ils sont des leviers indispensables pour mettre en œuvre les stratégies d’aménagement et de développement local ». Pour ces raisons, le 22 juin, l’Association des maires de France (AMF) a décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État contre ces deux décrets.
Les tensions de recrutement dans les collectivités
Aucun type d’employeur n’échappe désormais à la problématique du recrutement. Aujourd’hui les difficultés du secteur local en matière de recrutement s’intensifient. Les collectivités n’ont en effet jamais éprouvé autant de difficultés à recruter, comme en témoigne le « Baromètre RH des collectivités locales », réalisé par le pôle public du groupe Randstad.