Friches des bâtiments agricoles amiantés : ma Question à la ministre
Dans le prolongement de ma question écrite n° 33471 du 3 novembre 2020 sur les friches des bâtiments agricoles amiantés, je viens – à nouveau – d’interroger la ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sur le désamiantage des bâtiments agricoles.
Télécharger ma Question écrite n° 4776, parue le 11 mars 2025 sur le désamiantage des bâtiments agricoles
Pas de vaste plan de désamiantage
Du fait du haut niveau de protection qui s’impose pour les ouvriers intervenant sur ces chantiers, la déconstruction des bâtiments amiantés est très onéreuse (entre 35 et 150 euros le mètre carré selon la configuration des lieux et l’état de la structure). La solution consistant en un vaste plan de désamiantage dont le montant coûterait très cher a donc été écartée.
Rien qu’en Bretagne, la chambre d’agriculture estime en effet à 1 250 000 tonnes ces matériaux amiantés dans les bâtiments d’élevage, pour une surface de plus de 6 000 hectares.
Les élus locaux face aux friches agricoles disséminées sur le territoire
Alors que le nombre d’élevages décline et que souvent les champs sont repris par d’autres agriculteurs, mais pas les bâtiments, les élus locaux se retrouvent totalement démunis vis-à-vis de ces friches agricoles disséminées sur le territoire, ne pouvant que constater la lente dégradation de ces bâtiments.
Les bâtiments agricoles amiantés à l’heure du ZAN
Dans le débat sur l’artificialisation des terres, ces friches renaturées pourraient représenter une réelle opportunité foncière. Elles pourraient également permettre le déploiement des énergies renouvelables. À la lumière des enjeux de transitions et pour aider les élus locaux dans leur recherche de solutions pour gérer ces friches agricoles amiantées, j’ai interrogé le Gouvernement sur ses ambitions sur ce dossier.
– 11 mars 2025 –