J’ai récemment interpellé la ministre de l’Agriculture sur une situation alarmante : la filière française de la tomate est mise en péril par une concurrence déloyale venue du Maroc. En pleine saison française, jusqu’à 70 % des tomates cerises vendues dans certaines enseignes viennent du Maroc. Le tout, à bas prix, avec une mise en avant agressive qui étouffe nos producteurs.
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Défendre notre tomate française, c’est protéger nos producteurs
Les conséquences sont dramatiques : des milliers de kilos de tomates françaises invendues, parfois même jetées, alors qu’elles sont produites localement, sans pesticides, avec un engagement fort pour l’environnement et la qualité.
Une filière bretonne exemplaire à sauver d’urgence
Chez nous, en Bretagne, les coopératives comme Savéol ou la SICA de Saint-Pol-de-Léon incarnent cette excellence agricole. Mais elles sont aujourd’hui fragilisées. Et pour cause : les règles douanières actuelles sont inadaptées, et les discussions avec les producteurs marocains n’ont pas porté leurs fruits.
Je demande au Gouvernement des mesures fermes : un étiquetage clair sur l’origine des tomates, un contrôle renforcé du respect des saisons, et un soutien immédiat à notre filière. Le consommateur a le droit de savoir ce qu’il achète, et nos agriculteurs, celui de vivre dignement de leur travail.
– 17 juin 2025 –