Adoption d’une proposition de résolution tendant à créer un institut « Océan » de l’Université des Nations Unies en France
La proposition de résolution transpartisane tendant à créer un institut « Océan » de l’Université des Nations Unies en France a été adoptée par les députés le 2 avril dernier.
La France, deuxième zone économique maritime mondiale

Avec ses 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive, la France dispose du deuxième plus grand territoire maritime mondial, ce qui l’amène à jouer un rôle de premier plan dans la gouvernance internationale des océans.
L’objectif de cet institut des Nations Unis est ainsi de favoriser la coopération mondiale scientifique afin de préserver les océans. Avec pour projet une implantation sur la pointe finistérienne, qui comprend déjà de nombreux organismes excellant dans le domaine de la recherche maritime, à l’instar de l’Ifremer.
La question du financement
La seule réserve concernant la mise en place de cet institut porte sur le financement. Le projet s’élève à 40 millions d’euros, ce qui dans cette période contrainte amène à réaliser des arbitrages budgétaires ou bien à trouver des voies de financement alternatives.
Thani Mohamed-Soilihi, secrétaire d’État chargé des Partenariats internationaux, a ainsi indiqué accueillir « favorablement tout projet consistant à protéger l’océan et à renforcer la présence d’organisations internationales en France. Si le gouvernement, dans le contexte budgétaire actuel, ne peut donner une suite favorable à cette proposition de résolution, l’État entend continuer à travailler avec l’Université des Nations unies et les collectivités locales associées pour parvenir à une offre consolidée, dans le prolongement de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan. Nous continuerons à étudier la possibilité d’installer un institut Océan de l’Université des Nations unies en France, car nous sommes convaincus qu’il est pertinent d’éclairer les décideurs politiques à l’aide de la meilleure connaissance scientifique disponible sur l’état de santé de l’océan. »
> Dans la presse :
-2 avril 2025 –