Les crédits de la Défense du Projet de loi de finances (PLF) 2022 viennent d’être débattus puis votés en 1ère lecture par l’Assemblée nationale. Pour la 4ème année consécutive, le budget de nos armées, et donc de la Marine Nationale, connait une hausse significative (40,9 milliards d’euros soit +4,3%). Surtout, la LPM (Loi de Programmation Militaire 2019-2025) est respectée à la lettre, ce dont je me réjouis. Les océans et la haute-mer sont depuis toujours un espace commun pour toute l’humanité, ils sont redevenus aussi des lieux de tensions et de conflits entre puissances. Certains pays n’hésitent plus désormais, en effet, à contester les espaces maritimes et à ne plus respecter les accords internationaux.
C’est la raison pour laquelle, notre marine nationale qui est déjà déployée sur de nombreux théâtres d’opération de l’Atlantique au Pacifique en passant par la Méditerranée, doit pouvoir bénéficier de moyens matériels, financiers et humains à la hauteur des enjeux et de cette nouvelle conflictualité.
Rapporteur pour avis sur les crédits de la Marine (voir mon rapport n°4482), j’insiste dans mon rapport sur le fait que notre marine devait conserver toute sa puissance afin de remplir pleinement l’ensemble de ses missions depuis le sauvetage en mer jusqu’à la dissuasion nucléaire.
Les investissements stratégiques pour la défense de notre pays prévus dans le budget de 2022 sont donc indispensables. Ils permettront également de mettre avant le savoir-faire de notre industrie de la défense et celui de la construction navale.
Ces commandes et ces constructions vont en effet irriguer l’économie du pays de Brest. Enfin, outre les aspects budgétaires, j’ai choisi cette année de faire un point, dans la partie thématique, sur l’Action de l’Etat en Mer, particulièrement sollicitée ces dernières années.