Ce mardi 19 mars 2019, au sein de la Délégation aux Collectivités Territoriales et à la Décentralisation, nous avons auditionné des membres (salariés pas élus) de l’ADF, l’Assemblée des Départements de France. Cette séance était organisée dans le cadre de la « mission d’information sur la commune dans la nouvelle organisation territoriale ».
L’occasion pour moi de préciser que je regrette les positions souvent assez conservatrices des associations d’élus (AMF, ADF, ARF) ces derniers temps. En effet, alors que les Français – encore en ce moment dans la cadre du Grand Débat – demandent plus de lisibilité dans l’organisation territoriale du pays (le fameux mille-feuille administratif ou territorial), les associations d’élus ne veulent pas voir remettre en cause (ou très peu) l’organisation des compétences qui sont les leurs.
Au contraire, chacune veut élargir ou partager les compétences qu’elles exercent déjà. Pire, les 3 niveaux de collectivités (communes, départements, régions) ont peine à reconnaître la pertinence et l’efficacité de l’échelon intercommunal.
J’ai donc exprimé ma position ce matin lors de cette audition :