Le 17 juillet je suis allé à la rencontre du Président de la Chambre d’Agriculture du Finistère, Jean-Hervé CAUGANT, et de son équipe, pour un point sur les sujets d’actualité dans le département.
Parmi les nombreux dossiers gérés par la Chambre d’Agriculture au service des professionnels du département, nous avons examiné en détails l’évolution de la règlementation en matière d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et applicable à certaines activités agricoles et, en particulier, la systématisation de l’évaluation environnementale dans ce cas. Je souligne le très haut niveau d’exigences environnementales demandé à nos agriculteurs, avec une réglementation parmi les plus contraignante au monde, et les progrès très importants réalisés malgré une concurrence tendue.
Nous avons également pu effectuer un bilan des démarches entreprises pour lutter contre la prolifération des choucas de tours dans le département ; prolifération toujours aussi destructrice pour les semis de maïs – notamment destinés au bétail – mais aussi sur les semis d’échalotes. J’avais moi-même à nouveau pu constater les dégâts provoqués sur les cultures au printemps dernier en me rendant sur des exploitations de la circonscription. Je continuerai à soutenir avec les agriculteurs et auprès du gouvernement des demandes d’évolutions du cadre de gestion des choucas.
Le président a rappelé l’importance de signaler précisément les dégâts provoqués sur les cultures afin d’évaluer les préjudices causés et de mesurer l’évolution du phénomène. Ainsi, il rappelle la mise place d’une application et d’un numéro vert à disposition des agriculteurs touches => voir ICI.
Les actions pour l’amélioration des la qualité de seaux de baignade ont également été exposés, notamment les initiatives prises avec la Communauté de Communes du pays d’Iroise et la mise en place d’un plan d’action dans les Zones à Enjeux Sanitaires (ZAES) en Pays d’Iroise.
Enfin, nous avons échangé sur la question du foncier non bâti. En effet la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non bâti (TATFNB) contribue au financement des chambres d’agriculture, or l’augmentation continue de la valeur cadastrale imposable alors que la part de la taxe affectée aux chambres est plafonnée, a conduit à une baisse de leurs ressources à ce titre. Ainsi, le président CAUGANT a souligné l’importance d’aligner le montant du plafond actuel de la TATFNB sur le taux de revalorisation cadastrale pour éviter ce décrochage entre valeur du foncier non bâti et ressources des chambres d’agriculture.
Je remercie le président CAUGANT, ainsi que Delphine SCHECK, chargée de mission économie, et Anthony CHARBONNIER, Chargé d’étude réglementation environnementale exploitation, pour leur accueil et le travail réalisé.
– 21 juillet 2023 –