La Bretagne est l’une des premières régions alimentaires en Europe, elle nourrit un consommateur sur trois en France. Le Président Emmanuel Macron est d’ailleurs venu ce mercredi 22 avril 2020 saluer ceux qui « approvisionnent les Français » et qui sont en « deuxième ligne » dans le combat contre le coronavirus.
Réunion de travail avec cinq organisations agricoles et agroalimentaires bretonnes
Dans le prolongement du colloque organisé à l’Assemblée Nationale en novembre dernier sur les mouvements antispécistes, et pour faire suite à la Lettre des Président(e)s de cinq organisations agricoles et agroalimentaires bretonnes au Président de la République française, j’organise avec mon collègue Marc Le Fur une réunion de travail, en présence de Loic Hénaff, Danielle Even, Yves Fantou, Michel Bloc’h et Annie Saulnier, Président(e)s de Produit en Bretagne, Agriculteurs de Bretagne, Interbev Bretagne, Union des Groupement de Producteurs de Bretagne et Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaire, ce lundi 27 avril.
A l’ordre du jour : Les fondements du courrier au Président de la République et les pistes d’actions pour l’avenir.
L’autonomie alimentaire française
Les cinq organisations agricoles et agroalimentaires bretonnes rappellent combien depuis, 17 mars dernier, date du confinement, la filière alimentaire française subit un stress-test imposé par la crise sanitaire.
Et la crise sanitaire a révélé la robustesse et la résilience de la filière. Passé l’épisode de panique des premières heures, les Français se sont raisonnés, rassurés de voir les rayons regarnis et le spectre de la pénurie s’éloigner.
Je partage la position des cinq organisations agricoles et agroalimentaires bretonnes et mesure combien les agriculteurs, les salariés des entreprises et de la distribution, les artisans et commerçants sont au cœur de la souveraineté alimentaire de notre pays, et c’est la raison pour laquelle j’ai approuvé leur Lettre sur l’autonomie alimentaire française.
La crise sanitaire actuelle montre à quel point notre pays doit être capable de produire sa propre alimentation, et répondre aux besoins de 67 millions de Français.
Si vous souhaitez approuvez la Lettre sur l’autonomie alimentaire française, cliquez ici
Il s’agit désormais de protéger les agriculteurs et les entreprises alimentaires françaises contre les organisations qui les attaquent impunément au nom d’une idéologie radicalisée, et de libérer la compétitivité française.
La feuille de route pour une production alimentaire française souveraine et résiliente, qui sera discutée dans les quelques semaines, devra intégrer ces deux problématiques.
– 25 avril 2020 –