Malgré les évolutions législatives, encore des questions
Le sujet de la fin de vie préoccupe la société française depuis de nombreuses années. Cette question complexe mêle enjeux collectifs et situations éminemment personnelles. Si le sujet a fait l’objet d’évolutions notables ces dernières années (notamment avec la loi Claeys-Leonetti en 2016 et la place donnée aux « directives anticipées« ), plusieurs questions restent en suspens.
Convention citoyenne sur la fin de vie
C’est pourquoi – et conformément aux engagements pris lors de la campagne – le Président de la République a décidé de lancer ce débat dans notre pays, à travers une « Convention citoyenne sur la fin de vie« .
Son pilotage a été confié au Conseil économique, social et environnemental. Elle doit rendre ses conclusions en mars 2023 et déterminer si le cadre actuel est adapté aux différentes situations, ou si des changements doivent être introduits.
La « Convention citoyenne sur la fin de vie » débute ses travaux le 9 décembre. C’est cette date que j’ai choisie pour organiser ce débat-citoyen.
=> Cette réunion ouverte à tous, se tiendra à 20h00 à l’Espace Culturel de Saint-Renan.
Les intervenants
- Jonathan Denis, président national de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)
- Gaëtan Piton Germes, président de la CBSP (Coordination Bretonne des Soins Palliatifs)
- Docteur François Simon, médecin à la retraite
- Gauthier Moal, Chargé de mission régional Délégué MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale)
- Des usagers.
Ils apporteront apporteront leurs regards et témoignages.
Cette réunion doit permettre de s’informer et de mesurer les enjeux qui s’attachent à la fin de vie.
Plus d’informations sur :
Bioéthique : quelle prise en charge de la fin de vie ?
Lancement du débat sur la fin de vie
Plateforme d’information « La fin de vie, si on en parlait ? »
Bonjour,
J’ai perdu ma mère,il y a déjà 2 ans d’un cancer génétique. J’ai assisté avec mes frères et mon père, à la fin de vie de ma mère. On est encore traumatisé. Moi je revois le son et l’image de la voir agoniser avant son dernier souffle. Bien sûr, elle était sedatée . Mais je me souviens d’une de ses paroles, pourquoi on n’est pas en Belgique pour en finir. Alors je ne comprends pas pourquoi en France quand il y a aucune possibilité de rémission et plus rien à faire,on accorde pas le droit de mourir plutôt que de garder les gens souffrir. Les derniers instants de sa vie, quand on la voyait agoniser, j’avais qu’une envie s’était d’appuyer sur la seringue pour que tout s’arrête le plus vite possible. Geste que je n’ai pas fait évidemment. Même mes belles sœurs qui sont infirmières disait que s’était inhumain . Alors oui, il est grand temps de faire quelques choses pour la fin de vie.
Bonjour, et merci à vous pour ce témoignage.
Vos propos son émouvants ; et vous êtes le bienvenu demain à Saint-Renan pour échanger à ce sujet dans le cadre de l’échange-citoyen « La fin de vie : parlons-en ».
Cordialement,
La Permanence parlementaire
« en réunissant toutes les conditions de l’organisation d’un débat approfondi et serein »
En n’invitant que le président du lobby favorable à l’euthanasie. C’est sûr que les conditions sont réunies …
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre commentaire.
S’agissant du débat-citoyen prévu ce 9 décembre à Saint-Renan, d’autres grands témoins apporteront leur regard pour créer un échange équilibré.
Des représentants des soins palliatifs seront notamment présents pour cette réunion.
Nous restons à votre disposition.
Bien cordialement,
La permanence parlementaire de Didier Le Gac