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Deux jours avec la Légion Etrangère

Aux contact des composantes de nos forces armées

 

Avec mes collègues députés membres de la Commission de la défense à l’Assemblée nationale, ils nous arrive de nous déplacer au sein des différentes forces, pour rencontrer nos soldats, constater l’action et les conditions d’interventions matérielles et techniques de nos armées.

Du 22 au 24 juillet derniers j’ai ainsi choisi de participer à un déplacement sur le thème de la Légion Étrangère et de me rendre auprès du 4eme Régiment Etranger, à Castelnaudary, dans l’Aude, puis à la 13eme Demi-brigade de Légion Étrangère, à la Cavalerie, dans l’Aveyron.

 

La Légion Étrangère

Forte de près de 9 000 hommes, elle représente 11% de la Force opérationnelle terrestre (FOT). Elle intègre également des unités de réserve opérationnelle et du personnel civil de la Défense, ce qui porte le volume à quelques 10 500 personnes intégrées dans les formations de la Légion étrangère.

En plus d’être une force combattante, la Légion étrangère est une exception humaine… Un système d’homme… Plus de 140 nationalités s’y côtoient. Les légionnaires y servent sous contrat, à titre étranger, et sont commandés par des officiers français.

Cette exception existe par la volonté de la nation qui accepte de manière dérogatoire que la Légion recrute, dès le temps de paix, des étrangers pour porter les armes de la France.

La Légion étrangère est aujourd’hui composée d’un état-major et de onze régiments ou unités formant corps.

Parmi ceux-ci, trois constituent le commandement de la Légion étrangère, également appelé “le socle”, et sont directement subordonnés au général commandant la Légion étrangère. Ils concourent à la réalisation des missions spécifiques au profit de l’ensemble de l’Institution (administration générale, recrutement, formation).

Six régiments sont embrigadés (brigades interarmes) pour emploi au sein de la Force opérationnelle terrestre (FOT) redéployée à 77 000 hommes. Ils sont engagés sur toutes les opérations extérieures et les missions sur le territoire national. Ils s’inscrivent dans les cycles de projection de l’Armée française.

Deux régiments constituent des éléments terrestres des forces de souveraineté outre-mer et participent au contrat opérationnel des forces armées en Guyane et à Mayotte. (source : www.legionetrangere.com)

 

Constater, comprendre et échanger

Nous avons été accueilli par le « COMLE », le Général de brigade Denis Mistral, Commandant de la Légion Étrangère, avant de nous rendre sur le site du 4eme RA à Castelnaudary pour une journée dédiée à la « formation Légion » : formation initiale, formations de spécialité et cursus du légionnaire.

Le 4eme RE est le Régiment d’instruction pour l’ensemble de la Légion étrangère, il constitue le centre de gravité du dispositif de formation des légionnaires et des futurs cadres. La Légion a en effet besoin d’un centre de formation unique pour former une troupe professionnelle du plus haut niveau de cohésion et d’efficacité possible, à partir d’individus aux motivations et aux origines très hétérogènes. S’agissant d’une composante formée de ressortissants étrangers, l’enseignent du français est fondamental et structurant. Il s’agit d’intégrer et éduquer le légionnaire, de spécialiser les plus anciens, de doter la Légion d’un encadrement de qualité (Source : d’après www.legion-etrangere.com)

 

 

 

Le lendemain nous nous sommes rendus au 13eme DBLE, dans le Larzac, pour une journée sur le thème du « Légionnaire en régiment des forces ». J’ai pu assister à plusieurs séances d’instruction et m’entretenir avec des jeunes légionnaires de la Formation Technique de Spécialité (FTS), avant une démonstration tactique d’une section de combat, présentation de matériel et visite d’une infrastructure pour constater, également, les conditions de vie quotidienne dans un quartier de Légion.

La 13eDemi-brigade de Légion étrangère (13eDBLE) est, par essence, spécialisée dans le combat débarqué, au contact après approche sous blindage. Dans le cadre des actions de coercition, elle participe directement à toutes les phases de l’engagement terrestre et manœuvre jusqu’à la destruction de l’adversaire dans la zone des contacts, dans les intervalles, et si nécessaire dans la profondeur. Elle tient le terrain dans tout environnement difficile.

Elle est structurée sur la base d’un régiment d’infanterie de nouvelle génération de l’armée de Terre “Au Contact”, équipé de VAB.

Ses unités assurent les mêmes missions que toutes les compagnies d’un régiment d’infanterie (MISSINT, OPEX, MCD…) avec pour particularité son véhicule de combat le VAB ULTIMA. La 13e DBLE a également, sous commandement organique, le Détachement d’Espace d’Entraînement de Niveau 2 (DEEN2) du LARZAC (anciennement CEITO), aujourd’hui dédié au contrôle des Niveaux 6 Infanterie et Cavalerie.

A l’issue de ce deux jours, je veux rendre hommage à la qualité de la formation délivrée et à l’immense engagement de nos légionnaires.

 

 

 

 – 28 juillet 2020 –

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