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#Coronavirus : Demande d’un plan de relance de l’emploi agricole

Relance du secteur agricole

La crise liée au Covid-19 a mis plus que jamais en lumière le déficit de main d’œuvre dans les exploitations. Afin de pallier ce problème, le Ministre de l’Agriculture a lancé le dispositif « Des bras pour ton assiette ». Or, sur près de 300 000 candidatures reçus, seulement 15 000 contrats ont été signés et plus de 20 000 postes sont restés vacants. Face à ce constat, le Gouvernement a décidé de déroger à l’ouverture des frontières pour faire appel à la main d’œuvre étrangère. Cette solution d’urgence a permis d’apporter des réponses à court terme mais maintenant, il faut envisager « l’après », à moyen et long termes.

 

Pour la valorisation des métiers de l’agriculture

C’est pour cette raison qu’avec des collègues députés, nous proposons qu’un vaste plan de relance de l’emploi agricole portant sur les formations, les conditions d’exercice des métiers ou encore la simplification des contraintes administratives, soit mené.

 

 

Pourquoi ne pas mobiliser les demandeurs d’emploi vers l’emploi agricole ?

Avec un taux de chômage de 8,1% de la population active (qui est amené à augmenter dans les prochains mois), la France compte 2,4 millions de demandeurs d’emploi.
Pourquoi ne pas les mobiliser en mettant en place un vaste plan de relance de l’emploi agricole portant sur les formations, les conditions d’exercice des métiers ou encore en simplifiant les contraintes administratives ? Cette démarche serait pilotée sous la houlette de Pôle Emploi, des ministères de l’Agriculture, du Travail et celui des Solidarités, en partenariat avec les acteurs institutionnels et sociaux.

 

L’opportunité de développer de nouveaux modèles agricoles

Les dispositifs pourraient même susciter des vocations à l’installation en agriculture dont notre Pays a besoin pour assurer le renouvellement des générations et la transmission des exploitations. En effet, un des points noirs de la continuité de l’activité agricole en France reste la baisse constante du nombre d’agriculteurs tous les ans (de -1,5% à -2%), fragilisant d’autant plus notre souveraineté alimentaire. D’une manière plus globale, cette opportunité serait l’occasion de renforcer le développement de nouveaux modèles agricoles, conformes aux attentes sociétales et à la transition écologique, respectueux de la santé de la planète et du vivant, durables et soutenables.
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