Jouer collectif
Le mercredi 9 février 2019 j’ai rencontré, avec mes collègues députées finistériennes Sandrine Le Feur et Graziella Melchior les membres du bureau de l’OP (Organisation de Producteurs) « SILL Malo ». Cette réunion a fait suite à ma journée sur le terrain à Lampaul-Ploudalmézeau en novembre dernier où j’avais rencontré des agriculteurs sur leurs exploitations.
Nous avions alors discuté de la loi Egalim, visant à mieux équilibrer les rapports entre producteurs et industriels en partant davantage du coût de production.
Lors de cet échange de près de 2 heures, dans les locaux de la Chambre d’Agriculture, nous avons pu mesurer l’intérêt de la loi Egalim, votée à la fin 2018 qui vise à donner plus de poids, de force, aux organisations de producteurs (les OP) et aux les associations d’organisations de producteurs (AOP).
Les agriculteurs qui souhaitent se regrouper pour peser davantage dans les négociations avec l’industriel qui transforme leur lait sont de plus en plus nombreux.
Il le faut, car une OP qui veut peser doit représenter une majorité forte de producteurs.
Des OP, avec quels moyens ?
Les agriculteurs présents lors de cette réunion ont l’habitude de jouer collectif et de défendre leur profession. Néanmoins, ils regrettent le peu de budget dégagé par le ministère dédié à l’animation de ces OP, pour financer les salariés qui travaillent pour l’animation du réseau (l’OP SILL ST MALO engage une personne à mi-temps) et pour financer les coûts liés à la mise en place de telles organisations.
C’est pourquoi, à l’issue de la réunion, j’ai proposé à mes deux collègues députées de co-signer un courrier au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, pour l’interpeller sur le financement des OP et dont vous trouverez copie ici :