Prévention et lutte contre la pauvreté
Lors de la présentation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, le 13 septembre 2018, le Président de la République a annoncé la mise en place d’une incitation financière en direction des communes afin qu’elles puissent faciliter l’accès des écoliers les plus modestes à la restauration scolaire avec une tarification « sociale ».
Il s’agit d’une mesure emblématique de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté sur le territoire.
L’accès à la cantine contribue aux apprentissages
Le repas à la cantine constitue en effet un point d’appui central pour les politiques de santé publique et les politiques de lutte contre la pauvreté. Il permet de bénéficier d’au moins un repas complet et équilibré par jour. Il favorise le bon déroulement des apprentissages en contribuant à la concentration des élèves et participe à l’apprentissage du vivre ensemble, à l’évolution du regard de l’enfant sur son environnement scolaire et à l’amélioration du climat scolaire.
Une aide aux communes proposée par le gouvernement
Le gouvernement a proposé aux communes qui le souhaitent de s’engager dans ce dispositif.
Il s’agit, plus précisément, des communes éligibles à la fraction cible de la dotation de solidarité rurale (DSR).
L’aide s’élèvera à 2 euros par repas facturé à un tarif ne dépassant pas 1 euro, dans le cadre d’une tarification comportant au moins trois tranches progressives.
Plus d’info : Tarification sociale des cantines
Les communes restent libres de fixer les tarifs des repas à la cantine
Bien évidemment, la mise en place d’un tel dispositif relève de la seule décision des communes.
Il va de soi, qu’elles seules, restent libres de fixer les tarifs des repas à la cantine, et certaines ont déjà franchi le pas.
C’est le sens du courrier que j’ai adressé aux maires concernés sur la circonscription.