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A Brest, Eolink pilote l’éolienne flottante du futur

Ce vendredi 16 mai, j’ai rencontré l’équipe dirigeante d’Eolink, afin de réaliser un point d’étape sur l’avancement de ses projets.

=> Créée en 2015 et aujourd’hui forte de 23 collaborateurs, cette PME industrielle brestoise a mis au point des éoliennes flottantes nouvelle génération.

Je me suis ainsi rendu sur le Polder du port de Brest pour une visite des ateliers et de la zone d’assemblage, en compagnie de Marc Guyot, Président-fondateur de l’entreprise, Alain Morry, directeur commercial, et Vincent Perrot, directeur administratif.

Particulièrement attentif à l’essor des énergies marines renouvelables et au développement économique local, je suis les démarches d’Eolink depuis le début.

 

> A revoir notre dernière rencontre :

EOLINK en pleine croissance

 

Eolink révolutionne l’éolien flottant avec une architecture pyramidale

Eolink a conçu un procédé d’éolienne flottante innovant, basé sur une nouvelle architecture : le rotor est porté par une structure à 4 pieds, à la place du mat unique plus traditionnel.

Cette structure pyramidale permet d’installer des turbines plus performantes, plus économes en matière première et plus faciles à produire à grande échelle.

 


💡Quelle est la différence entre l’éolien posé et l’éolien flottant ?

Les éoliennes en mer peuvent être exploitées selon deux technologies :

  • Dans le cas de l’éolien en mer posé, les éoliennes reposent sur une fondation fixée dans le fond de la mer. Léolien flottant, quant à lui, ne repose pas sur le fond, mais comme son nom l’indique sur un flotteur ancré au sol. Il s’affranchit ainsi des limites liées à la profondeur de la mer que peuvent rencontrer les éoliennes posées.

Plus largement, cette source d’énergie présente de nombreux avantages : un gisement important et d’une grande productivité ; une technologie faiblement émettrice de CO2 et compétitive ; une filière créatrice d’emplois.


 

Dernière ligne droite pour le projet « France Atlantique » !

Marc Guyot, Président fondateur d’Eolink, travaille depuis 2015 sur cette nouvelle génération d’éolienne flottante. Plusieurs étapes ont marqué ce projet :

  • En 2016, des essais en bassin ont été réalisés dans le bassin d’essai de l’Ifremer avec une maquette au 1/50ème, afin de valider le concept.
  • Des premiers tests en mer ont été effectués dans le site d’essai l’Ifremer en 2018, à l’échelle 1/10ème auxquels j’ai pu assister .

Comme me l’a expliqué Marc Guyot, Eolink travaille actuellement sur la conception d’un premier démonstrateur pré-commercial. Intitulé « France-Atlantique, ce projet vise à raccorder une éolienne de 5 MW sur le site d’essais du SEM-REV au large du Croisic.

Il s’agira alors de la plus grande éolienne flottante installée sur la façade atlantique française.

Eolink pilote toute la chaîne de valeur : la fabrication, la logistique, l’assemblage, l’intégration ainsi que le transport sur site. 

La prochaine étape est le lancement de l’assemblage, prévu en 2026. Une fois achevée, l’éolienne prendra la forme d’un carré de 52 mètres de côté, surmonté d’une superstructure pyramidale. Elle culminera à 150 mètres de hauteur. 

Elle devrait être mise à l’eau dans le port de Brest en 2027, avant d’être acheminée jusqu’au site d’essais au large du Croisic.

=> Les enseignements de ce projet sont particulièrement attendus : ils permettront d’évaluer plus précisément les performances de production de ces éoliennes, leurs impacts et les conditions pour un déploiement industriel économiquement viable.

 

 

 

 

Brest, un port d’attache évident pour l’innovation maritime

Le port de Brest constitue une base avancée logistique solide pour les énergies marines renouvelables. Précurseur sur l’éolien en mer, BrestPort investit fortement dans cette filière d’avenir, comme me l’a indiqué son directeur Christophe Chabert lors de notre entretien le 31 janvier dernier.

Nous avons également la chance d’avoir sur la circonscription l’institut France Energies Marines. Ses travaux visent entre autres à lever les freins au développement de l’éolien en mer. Un sujet que j’ai eu l’occasion d’approfondir avec la directrice Herveline Gaborieau le 7 février.  

 

 

Confirmons notre ambition sur l’éolien en mer !

Tous ces échanges en circonscription me le confirment : les acteurs de l’éolien en mer ont besoin de visibilité pour consolider cette filière. D’autant plus s’agissant de la technologie de l’éolien flottant, encore émergente.

Le 28 avril dernier, nous avons débattu dans l’hémicycle de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie n°3, la feuille de route de notre stratégie énergétique pour la période 2025-2035. A cette occasion, j’ai tenu à rappeler la nécessité d’accélérer le développement des Energies Marines Renouvelables (EMR). C’est la condition sine qua non pour sortir des énergies fossiles et renforcer notre souveraineté.

Le cap fixé de 45 GW d’énergie produite en 2050 par l’éolien en mer est positif ! Mais cette ambition doit se traduire dans les faits.

=> Aussi devons-nous très vite signer la PPE n°3, amplifier et accélérer la mise en place de ces parcs. Un signal fort doit être adressé à la filière pour qu’elle se développe dans des conditions sereines.  

> Sur ce sujet :

Mon édito d’avril 2025 – Energies renouvelables il faut accélérer

Mon intervention dans l’hémicycle sur les EMR – 28 avril 2025

Tribune –  Politique énergétique de la France : la raison s’impose ! » © La Tribune – article presse du 25 janvier 2025

 

Un grand merci pour cet échange ! Convaincu par les atouts de l’éolien en mer et le projet porté par l’entreprise, Eolink peut compter sur mon soutien !

 

 

– 16 mai 2025 –

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