Pour l’APF, l’AAH n’est pas un minima social comme les autres
Je reçois encore des témoignages de personnes en situation de handicap qui demandent la « déconjugalisation » du calcul de l’AAH.
Ainsi, ce 25 septembre 2021 je recevais à ma permanence à Saint-Renan, Madame Angélique Reptin, cheffe de projet défense des droits et revendication à la délégation du Finistère de l’APF France Handicap (Association France Handicap). Elle était accompagnée de deux adhérentes de l’association. Toutes trois ont rappelé que la plupart des personnes en situation de handicap sont aussi en situation de précarité.
J’ai écouté avec attention les arguments défendus par l’APF, pour qui l’AAH est un revenu spécifiqu (argumentaire pour une déconjugalisation de l’AAH).
Selon l’APF :
- l’AAH doit respecter l’universalité
- l’AAH doit être une prestation non continutive
- l’AAH doit être considérée commun revenu d’existence.
Alors que 23% des personnes qui perçoivent l’AAH sont en couple aujourd’hui. l’APF demande qu’un étude d’impacts soit réalisée pour appuyer sa position.
Pourquoi je me suis abstenu ? »
Lors de l’entretien, j’ai rappelé les raisons de mon vote sur la « déconjugalisation » du calcul de l’AAH : Mon vote « Pourquoi je me suis abstenu ? »
Voir aussi ma question du 15 décembre 2020 sur l’allocation adulte handicapé (AAH)
L’APF, organisation reconnue d’utilité publique
APF France handicap est la plus importante organisation française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. APF France handicap porte des valeurs humanistes, militantes et sociales et un projet d’intérêt général, celui d’une société inclusive et solidaire.