Association d’éducation populaire devenue foyer de jeunes travailleurs
A l’invitation de son directeur Jean-Louis Potier (photo ci-dessus), je me suis rendu ce 24 janvier 2020 au sein du foyer de jeunes travailleurs (FJT) de l’Ailes (Association d’Iroise pour le Logement et l’Entraide), situé à Brest.
Cet échange avec une partie de l’équipe de travailleurs sociaux a permis de revenir sur l’historique de cet acteur du logement et de la solidarité, né en 1959 à Brest (voir les grandes dates clés d’Ailes), et destiné à l’origine à accueillir les apprentis de l’Arsenal.
Cette association d’éducation populaire devenue foyer pour les jeunes travailleurs s’est largement développée durant les années, au travers la région et par une diversité d’activités nouvelles (chantier d’insertion, service de déménagement solidaire, centre d’hébergement touristique…).
Aujourd’hui l’Ailes, c’est 120 salariés, dont une 50è en insertion. En une quinzaine d’années, les capacités d’accueil sont passées de 35 places (destinées à des jeunes garçons) à un volume de 144 places (mixtes, et avec enfants).
Focus sur le fonctionnement du foyer de jeunes travailleurs
Cet échange a également permis de mieux cerner le fonctionnement des foyers de jeunes travailleurs (FJT), également appelés « habitat jeunes », leur modèle économique, et surtout leurs missions auprès des jeunes de moins de 25 ans à faibles revenus.
Quid de la réforme de l’APL pour le public 18-25 ans ?
S’agissant des jeunes accueillis dans ces structures, il est bon de rappeler que s’agissant de l’aide personnalisée au logement (APL), l’appréciation des ressources se fait selon un régime dérogatoire. Ce mode de calcul présente l’avantage d’atténuer le surcoût de la « primo-installation », et surtout de mettre les jeunes « sur les rails » dans leur parcours vers l’autonomie.
Je me félicite évidemment du nouveau mode de calcul de l’APL pour une majorité de Français. Mais pour ce public des 18-25 ans à faibles revenus, j’ai interrogé le Ministre du Logement sur le fait que la logique de « contemporanéité » puisse présenter des risques de fragilisation (voir ma Question écrite).