La MFR de Saint-Renan agit pour l’emploi des jeunes
Lundi 20 mai 2019, je me suis déplacé à la Maison Familiale Rurale de Saint-Renan.
Alors qu’une opération « Portes ouvertes » est organisée ce samedi 25 mai par la MFR, il s’agissait de passer en revue les projets portés par l’établissement spécialisé dans les formations par alternance, mais également d’échanger avec l’équipe dirigeante, tant la Présidente Nicole Castelain que Patricia Barthelemy, Directrice en fonction depuis bientôt un an.
A l’heure où des métiers sont repérés comme étant « en tension », les formations dédiées aux « services à la personne » proposées par la MFR de Saint-Renan prennent notamment tout leur sens.
La pédagogie des Maisons familiales rurales se fonde sur l’alternance de semaines de cours à la MFR, (où sont dispensés des cours et des activités théoriques et pratiques), et des semaines en entreprise, en situation professionnelle en vraie grandeur.
Les MFR sont donc des leviers extrêmement utiles sur le territoire pour développer l’apprentissage.
L’apprentissage, une voie d’excellence
Et l’on sait que le développement massif de l’offre d’apprentissage des entreprises en direction des moins de 25 ans est essentiel pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes.
C’est d’ailleurs le sens de la loi pour la « liberté de choisir son avenir professionnel », votée au Parlement le 5 septembre 2018. A travers ce texte fondateur, l’objectif du gouvernement était bien de changer l’image de l’apprentissage et de le transformer en profondeur, de changer d’échelle et d’en faire une voie d’excellence et de réussite pour tous les jeunes.
Ce sujet a forts enjeux avait d’ailleurs fait l’objet d’une journée thématique que j’avais spécialement organisée sur la circonscription le 27 novembre 2017 (Formation, alternance, apprentissage : Journée « carte blanche »).
La MFR ouverte à l’international
Mon déplacement à la MFR de Saint-Renan a aussi permis aux élèves qui avaient bénéficié du programme « Erasmus + » de partager leur expérience de mobilité à travers l’Europe.
J’encourage bien évidemment ces jeunes à s’ouvrir ainsi sur de nouvelles réalités socioprofessionnelles et à renforcer leurs compétences et leur prise de responsabilités.