J’ai accueilli à la permanence parlementaire ce vendredi 23 mai le nouveau préfet du Finistère, Louis Le Franc. Il a pris officiellement ses fonctions le 19 mai 2025 et succède à Alain Espinasse, nommé directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.
Le préfet est le premier représentant de l’Etat dans le département. A ce titre, il est essentiel que nous échangions régulièrement, en particulier sur la manière dont les politiques publiques se déclinent localement.
Le Préfet est le premier représentant de l’Etat
Le préfet est un interlocuteur clé dans le département.
Délégué du Gouvernement, il représente directement le Premier ministre et chacun des ministres.
Il est ainsi chargé de mettre en œuvre, sur le territoire, la politique décidée par le Gouvernement. À ce titre, il dirige l’ensemble des services déconcentrés de l’État, tels que la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), avec laquelle je suis régulièrement en lien. Il veille également au respect des lois et exerce un contrôle de légalité sur les actes des collectivités territoriales.
Breton d’origine, Monsieur Louis Le Franc m’a retracé son parcours riche et engagé au sein du corps préfectoral, jalonné d’expériences dans de nombreux départements. Avant sa nomination dans le Finistère, il exerçait depuis janvier 2023 les fonctions de Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Dans un contexte marqué par de fortes tensions politiques et sociales, il a conduit, au nom de l’État, les actions visant à rétablir l’ordre public. Il a également pris une part active aux discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel.
Tour d’horizon des dossiers
À l’occasion de cette première rencontre, nous avons pu échanger sur les grands enjeux de la troisième circonscription. Plusieurs dossiers structurants pour le territoire sont en effet au centre de l’attention. Je pense en particulier à ceux relatifs à l’agriculture, à la pêche, au développement des énergies marines renouvelables et à la défense.
La question de l’emploi est également cruciale, avec des besoins toujours persistants en main-d’œuvre dans des secteurs clés tels que le bâtiment ou la restauration. Ces difficultés de recrutement freinent le développement de nombreuses entreprises locales et appellent des réponses concrètes et coordonnées.
La feuille de route du nouveau préfet s’articule autour de quatre priorités :
• La sécurité publique et la lutte contre le narcotrafic, sujet sur lequel nous venons d’ailleurs de légiférer. Ces préoccupations font écho à mes échanges réguliers avec les acteurs de la sécurité et de l’administration pénitentiaire du département. Elles traduisent une volonté commune de garantir un cadre de vie sûr pour l’ensemble des habitants.
• L’accompagnement des filières pêche et agriculture, vitales pour notre économie locale et notre souveraineté alimentaire. Je me réjouis que ces secteurs soient placés au cœur de l’action de l’État dans le département.
• La réussite de la saison estivale, enjeu majeur pour un territoire dont le dynamisme touristique est reconnu.
• L’appui aux projets structurants : qu’il s’agisse de la protection de la ressource en eau, du développement du logement social ou de l’amélioration des mobilités, ces chantiers sont essentiels pour répondre aux défis du quotidien .
Je remercie Monsieur le Préfet d’avoir pris le temps de venir à ma rencontre à Saint-Renan. Ce rendez-vous marque le début d’un dialogue constructif , au service des habitants et des acteurs locaux.
– 23 mai 2025 –
