Devant le monument aux morts de Lanildut avec les élèves de l'école des Rives de l'Ildut et les portes-drapeaux.
Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation
Chaque année, le dernier dimanche d’avril est dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
=>Très attaché au devoir de mémoire, je me suis rendu à la cérémonie organisée par la commune de Lanildut ce vendredi 25 avril 2025 avec les enfants de l’école des Rives de l’Ildut.
Le devoir de mémoire
Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce sont plus de 150 000 personnes qui ont été déportées de France vers les camps de concentration et d’extermination nazis. Plus de 100 000 de ces déportés ne sont jamais revenus. Avec la libération des camps et le retour des premiers survivants, le monde prend alors conscience de l’ampleur et de l’horreur de la déportation.
Dès le début des années 1950, les rescapés et les familles des disparus ont exprimé le souhait qu’une journée de commémoration soit inscrite au calendrier national. En réponse, la loi du 14 avril 1954 institue le dernier dimanche d’avril comme Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation. Cette journée de recueillement rend hommage à tous les déportés, rappelle ce drame historique majeur et les leçons qu’il nous enseigne.
« Aujourd’hui, dans nos écoles, dans nos mairies, dans nos préfectures, leur mémoire nous parle encore. Elle nous dit que la déportation n’est pas une histoire lointaine, figée sur le papier glacé des livres d’histoire. Elle est un avertissement, et même une exigence. Elle est le socle d’un engagement sans cesse renouvelé pour les droits humains, pour la dignité, pour la paix. »
Extrait du message officiel de Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants.
Sensibiliser les plus jeunes
L’un des objectifs de cette journée est de sensibiliser les plus jeunes à l’internement et aux déportations de répression et de persécution. Durant la cérémonie de Lanildut, plusieurs enfants ont ainsi retracé le parcours de vie de trois femmes ayant vécues dans la commune et directement concernées par ces atrocités.
💡L’école joue un rôle essentiel dans la transmissions de l’histoire et de la mémoire aux plus jeunes générations. En complément de l’enseignement dit académique, les établissements scolaires s’impliquent dans les journées commémoratives, visitent les lieux de mémoire et mènent des projets en lien avec les fondations et les associations de mémoire.
Je tiens à remercier la commune de Lanildut de m’avoir convié à cette belle cérémonie, marquée par l’engagement touchant des enfants. Leur participation donne tout son sens à notre devoir de mémoire et à la transmission de cette histoire aux générations futures.
> Sur ce sujet :
> A voir également l’article de l’Association Aux Marins
– 25 avril 2025-