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Le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine

Visite du Shom, à Brest

Le 10 juillet j’étais reçu au Shom par son Directeur général, Monsieur Laurent Kerléguer, et une partie de son équipe pour évoquer les besoins de l’établissement de Brest, mais également les projets européens, le soutien aux armées, la capacité hydro-océanographique du futur du Shom, ou encore la planification des espaces maritimes et les EMR.

Le Shom célèbre en 2020 ses 300 ans au service de la sécurité de la navigation par la connaissance de la géographie maritime et littorale. Créé en 1720, le Shom est aujourd’hui un Etablissement Public Administratif sous tutelle du ministère des Armées qui emploie 550 agents (70% agents civils, 30% de militaires). Implanté sur différents sites, dont le siège de Brest, mais aussi à Toulouse, Saint-Mandé, Nouméa et Papeete, le Shom dispose de 4 navires opérés par la marine nationale + 1 avec l’Ifremer.

 

Le Shom c’est aussi :

Un budget annuel de 58 M€

870 cartes marines papier et 750 cartes électroniques de navigation (ENC)

La certification « ISO 9001 » pour l’ensemble de ses activités

Une zone nationale de responsabilité de 10,2 millions de km², auxquels s’ajoutent 730 000 km² d’extension du plateau continental ; et frontières maritimes avec 30 pays ;

Le soutien de la défense nationale et de la marine en particulier en hydrographie, océanographie et météorologie (HOM) dans une zone couvrant 60 millions de km².

 

Des missions essentielles :

Si la mission historique du Shom est de produire l’information géographique maritime et littorale de référence, il doit pour cela connaître et décrire l’environnement physique marin dans ses relations avec l’atmosphère, avec les fonds marins et les zones littorales, en prévoir l’évolution et assurer la diffusion des informations correspondantes.

L’exercice de cette mission se traduit par trois activités primordiales :

l’hydrographie nationale, pour satisfaire les besoins de la navigation de surface, dans les eaux sous juridiction française et dans les zones placées sous la responsabilité cartographique de la France ;

le soutien de la défense, caractérisé par l’expertise apportée par le Shom dans les domaines hydro-océanographiques à la Direction Générale de l’Armement (DGA) et par ses capacités de soutien opérationnel des forces ;

soutenir les politiques publiques de la mer et du littoral, par lequel le Shom valorise ses données patrimoniales et son expertise en les mettant à la disposition des pouvoirs publics, et plus généralement de tous les acteurs de la mer et du littoral.

 

Un Service tourné vers l’avenir :

300 ans d’expérience mais toujours une capacité à innover et trouver sa place dans les problématiques de demain : le Shom est l’interlocuteur du ministère de la transition écologique concernant la planification spatiale maritime, il participe également aux grands programmes européens en matière d’observation des espaces maritimes et du milieu marin : partenaire de MERCATOR Ocean et en charge pour l’Union Européenne du volet « marin »du programme COPERNICUS.

Il intervient également dans l’exploration et le « dérisquage » des projets d’implantation de technologies d’énergies marines renouvelables (offshore).

 

Loin de la seule image des cartes marines papiers (essentielles aux navigateurs !), le Shom est donc un acteur incontournable de la connaissance des océans et de la gestion des espaces maritimes sous souveraineté nationale, y compris en matière de défense. A ce titre également je serai très attentif aux besoins du Shom et au maintien de sa capacité à relever les défis.

 

le Shom à Brest visite de Didier Le Gac député

 

– 20 juillet 2020 –
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