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Paroles de stagiaire

Stage de Liza Kerhoas (semaine du 3 juin au 7 juin 2024)

Actuellement étudiante en 2e année d’une double licence Droit / Langues Etrangères Appliquées à l’UBO de Brest, j’ai eu la chance d’effectuer un stage de découverte d’une semaine au sein de la permanence parlementaire du député Didier le Gac, à Saint Renan et à Paris à l’Assemblée nationale.

 

 

En circonscription

J’ai d’abord été accueillie par Nolwenn qui est chargée de l’accueil et du secrétariat. Je la remercie de m’avoir fait découvrir comment l’emploi du temps d’un député est géré et comment les rendez-vous s’organisent et s’accumulent au fur et à mesure de la journée ainsi que de m’avoir expliqué le fonctionnement d’une permanence parlementaire.

 

Durant cette semaine de stage, j’ai pu accompagner le député dans diverses situations :

  • Lors d’un rendez-vous au sein même de la permanence de Saint Renan, pour un entretien avec des représentants syndicaux de la Police Nationale. Assister à cette entrevue a été l’occasion pour moi d’en apprendre plus sur les besoins de la police et de leurs préoccupations concrètes, tant au niveau matériel qu’humain. J’ai aussi pu mieux cerner de quelle manière les doléances exprimées sont prises en compte par le député et son équipe et de quelles manières des solutions peuvent être trouvées pour répondre au mieux aux sollicitations des forces de l’ordre quant à leur condition de travail.
  • J’ai également pu suivre Monsieur Le Gac lors d’un évènement qui se tenait sur la circonscription. En effet, ce 3 juin, se tenait l’Assemblée générale annuelle de l’UMIH (union des métiers et des industries de l’hôtellerie) à Brélès. Lors de cette rencontre, qui réunissait un nombre important de participants de tout le Finistère, j’ai pu observer les prises de parole des uns et des autres. Le député s’est notamment exprimé sur les mesures déployées pour l’emploi et a rappelé les nouvelles règles d’indemnisation et d’accès au chômage.
    A la suite de l’Assemblée Générale, m’est revenue la charge de rédiger la synthèse de cette réunion. La plupart de ce type de rencontres sur terrain fait en effet l’objet d’une mise en ligne sur le blog du député d’articles permettant de rendre compte de son activité.

 

Aussi, ce stage a été l’occasion d’en savoir plus sur le travail effectué au sein de la permanence parlementaire et la manière dont les sujets sont répartis au sein des membres de l’équipe. Actualité maritime, sujets agricoles, chacun a son portefeuille de sujets…

Mais à la fois chacun est aussi un peu « couteau suisse », devant être capable de s‘adapter à tout type de sollicitations. Les collaborateurs parlementaires sont aussi des intermédiaires vers le député, puisque souvent, en premier ressort, c’est à eux que s’adressent les particuliers. Ils doivent ensuite retranscrire au député les remontées du terrain sur des sujets variés (sociétaux, environnementaux…).

Le collaborateur parlementaire est un soutien pour le député. Il l’aide dans son travail législatif, dans son activité quotidienne, qu’il s’agisse de la rédaction de courrier, la rédaction des questions au gouvernement, la préparation de déplacements et rencontres diverses en circonscription. Le flux de sollicitations est donc pris en charge par l’équipe parlementaire. A ce propos, un grand merci à Julie de m’avoir fait découvrir ce qu’est le rôle de collaboratrice parlementaire avec dynamisme et passion.

 

Je note aussi que le député chez qui j’ai fait ce stage prend en charge une grande partie des doléances en direct car le contact direct avec les interlocuteurs permet aussi de nourrir les dossiers. Ce stage m’a permis de voir à quel point le député doit faire preuve de souplesse et d’adaptabilité face aux situations car il peut passer d’une rencontre avec un particulier à un déjeuner de travail avec d’autres députés, puis à la présidence d’une commission d’enquête. En effet, il est amené à être en contact avec des personnes d’horizons totalement différents et traiter avec eux de sujets qui s’opposent, il doit donc jongler entre divers registres, rôles, lieux et sujets en un temps record, temps qui lui est précieux au vu de son emploi du temps très complet.

 

 

A Paris, à l’Assemblée nationale

En milieu de semaine j’ai pu me rendre à Paris, au sein de l’Assemblée nationale et après une visite complète de celle-ci, j’ai pu assister au déjeuner de travail entre Mr Le Gac et Mme Mereana Reid Arbelot, rapporteure de la Commission d’enquête parlementaire sur la politique française d’expérimentation nucléaire en Polynésie française. Mr le Gac en est le président.

Un grand merci à Jérôme pour la visite guidée et la somme d’informations, historiques et politiques fournie à cette occasion !

Ensuite, en début d’après-midi a eu lieu la série de questions hebdomadaires au gouvernement – les fameuses « QAG » – sur divers thèmes comme l’écologie, l’agriculture ou encore les difficultés rencontrées par les jeunes sur la plateforme Parcoursup.

A la suite de ces questions, j’ai pu assister à deux auditions de la Commission d’enquête parlementaire sur la politique française d’expérimentation nucléaire en Polynésie française. Auditions qui permettent d’en savoir plus sur ce qu’il s’est passé lors des essais nucléaires ainsi que sur leurs conséquences notamment sur la santé des habitants des atolls, des retombées sur la faune et la flore, mais aussi sur la santé des membres d’équipage réalisant les essais.

 

Mieux comprendre les problématiques du terrain

En fin de semaine, pour finir cette semaine dense, j’ai participé à un déjeuner de travail organisé à Brest par le député Le Gac avec le directeur général France d’Airbnb à l’occasion du passage de la flamme olympique à Brest. Étaient aussi conviés à ce déjeuner de nombreux élus de la circonscription, ainsi que la députée Graziella Melchior et la sénatrice Nadège Havet et Anne-Thérèse Roudaut, la suppléante de Didier Le Gac.

Département particulièrement touristique, le Finistère connaît une très forte hausse du nombre de meublés touristiques. Si cela entraîne certes des retombées et recettes pour les villes concernées, mais je comprends que cela n’est pas sans poser de problème de point de vue du logement :

Qu’il s’agisse du logement dit « permanents » pour les habitants à l’année,

Ou qu’il s’agisse de logements « saisonniers », comme cela avait d’ailleurs été mentionné en début de semaine lors de l’AG de l’UMIH29. Était d’ailleurs aussi présente à cette AG Madame Annaïg Le Meur, députée de Quimper, à l’initiative d’un texte de loi visant à rééquilibrer le marché locatif et apporter des réponses face à la crise du logement…

Ce déjeuner de travail avec Airbnb vient donc clôturer une semaine de stage riches en contacts et enseignements. Ces jours passés au sein de la permanence parlementaire me permettent de mieux comprendre les interactions entre les différents sujets sur lesquels le député est amené à intervenir.

A la fin de cette semaine je me rends compte que de nombreuses visites ou interventions sont toutes liées finalement, car les problématiques abordées se nourrissent les unes les autres. L’exemple de l’AG de l’UMIH29 en début de semaine pointant le manque de saisonniers dans le Finistère – département particulièrement touristique – puis cette rencontre de fin de semaine avec le représentant d’Airbnb France sur le thème des retombées économiques et humaines permises par Airbnb au niveau départemental…

 

 

Merci à toute l’équipe de m’avoir fait partager votre quotidien durant cette semaine à vos côtés !

 

Merci à Didier Le Gac, qui m’a ouvert sa permanence et donné à réfléchir tant sur des sujets d’actualité, que sur des pistes pour mon avenir professionnel.

– 7 juin 2024 –

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