Qu’est-ce que le dispositif « Petites villes de demain » ?
Petites villes de demain vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentour, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et respectueuses de l’environnement. Le programme a pour objectif de donner aux élus des villes et leurs intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralités les moyens de concrétiser leurs projets de territoire.
Petites villes de demain, c’est :
- 1 000 binômes commune(s)-intercommunalité qui seront accompagnés par le programme ;
- 3 Milliards € jusqu’en 2026 (2020-2026), dont 250 millions de soutien à l’ingénierie (initiant une nouvelle relation directe entre Petite Ville et État).
Voir le dossier de présentation de « Petites villes de demain »
Et sur la 3ème circonscription ?
Sur les 109 communes sélectionnées en Bretagne, 3 communes de la 3ème circonscrition ont été sélectionnées dans le cadre du programme Petites Villes de Demain :
- Plabennec,
- Ploudalmézeau
- Saint-Renan
Selon les critères de sélection suivants :
- Compter moins de 20 000 habitants ;
- Exercer une fonction de centralité dans un territoire rural ;
- Présenter des vulnérabilités sur le plan de l’accès à l’ingénierie, aux services publics, au logement, aux commerces, ou encore l’éloignement géographique par rapport à d’autres centralités…
De l’ingénierie, puis un projet territorial cohérent
Petites villes de demain, c’est :
- Le premier programme mis en œuvre intégralement et opérationnellement par l’ANCT, l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires. Cette structure avait été imaginée en 2017 comme l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) des territoires ruraux. Adoptée par le Parlement, elle est désormais opérationnelle pour imaginer la Relance par et pour les territoires.
- Du « cousu main dans l’accompagnement de l’Etat », dans toutes ses composantes territoriales et de ses agences et financeurs (ADEME, Banque des Territoires, CEREMA notamment).
- Une mutualisation des moyens, une simplification des dossiers et des instructions.
Ce n’est pas un chèque en blanc ou un taux de subvention unique, c’est de l’ingénierie, puis un projet territorial cohérent qui fait ensuite l’objet d’une convention entre Etat (ANCT) et communes.
Ce sera aussi une mise en réseau des villes bénéficiaires, comme avec l’ANRU ou le programme européen LEADER.
De la réhabilitation de friches urbaines, des investissements sur des Tiers-Lieux ou Fabriques du territoire, mais aussi les réductions fiscales pour les travaux dans l’immobilier ancien (dispositif Denormandie).
Les outils et dispositifs publics récents, y compris ceux du Plan de Relance, sont coordonnés et contractualisés entre Petite Ville de demain et Etat, sous la responsabilité du Préfet de Département, porte d’entrée unique de l’ANCT, au plus près des territoires.
« Si les petites centralités font face à de nombreuses difficultés, elles sont également le lieu d’innovations et ont démontré durant la crise sanitaire de la COVID-19 leur attractivité, leur capacité à inventer des modalités de vie et à créer de la valeur. Grâce à ce programme cousu-main pour ces villes et les territoires ruraux qui les environnent, Petites villes de demain s’inscrit dans la droite ligne du plan de relance, en concrétisant la « nouvelle donne territoriale » et ses deux piliers : la transition écologique et la résilience. »
Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.