Le 3 avril dernier je recevais une délégation du syndicat Unité SGP police-FO pour un point de situation de la police nationale à Brest.
Je reçois régulièrement les différents représentants des personnels de la police nationale à Brest, et suis également en contact avec la direction du commissariat et de la sécurité publique, pour entendre les enjeux et contraintes des missions de la police dans la circonscription.
Ainsi ce 3 avril une délégation du syndicat Unité SGP police-FO dans le Finistère, menée par Monsieur Eric Kerbrat, Secrétaire départemental, est venu à ma rencontre pour un point de situation concernant les effectifs et moyens de la police nationale à Brest.
En premier lieu le constat des progrès en matière d’effectifs déployés à Brest – où le nombre de policiers n’a jamais été aussi nombreux – est aujourd’hui reconnu et partagé par tous, surtout en matière d’investigations pour les violences intrafamiliales et les atteintes aux personnes, qui ont connu une augmentation depuis l’épidémie de Covid. Néanmoins, plus globalement, des équilibres doivent encore être trouvés entre les différents services pour traiter l’ensemble des sollicitations. A ce sujet le dispositif de pré-plainte en ligne est un atout mais doit encore faire ses preuves selon eux.
A date, mes interlocuteurs ne disposent pas encore d’assez de recul pour apprécier les avantages du déploiement attendu (notamment dans les tramways et bus du réseau métropolitain) des Brigades de Sécurisation des Transports en Commun issues de la Loi d’orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur (LOPMI).
Les équipements individuels destinés aux policiers répondent favorablement également aux attentes du personnel (Néo, caméra piéton, gilet tactiques) ; de même pour la dotation et le renouvellement des véhicules.
Ensuite la question de l’immobilier progresse également avec les travaux prévus pour l’aménagement de la salle d’honneur du Commissariat de Brest en espace de restauration et de détente pour les fonctionnaires.
Un sujet a été particulièrement souligné : la sanction des actes violents envers les policiers, avec une attente forte des fonctionnaires pour la création d’une « peine plancher » applicable aux auteurs de tels actes.
Enfin, nous avons échangé sur la départementalisation des directions de la police nationale et les effets de la réforme des retraites sur les carrières des policiers.
Comme à mon habitude je relayerai ces préoccupations et resterai à l’écoute des policiers de Brest.