Avec les fondatrices de la MAM "La petite Licorne", le maire de Milizac-Guipronvel Bernard Quillevere et Monique Le Gall, Maire-déléguée de Guipronvel
Les maisons d’assistants maternels (MAM) existent depuis 2010
La loi offre la possibilité aux assistants maternels d’exercer leur activité professionnelle dans un lieu autre que leur domicile. Cette modalité d’exercice professionnel introduite par la loi n°2010-625 du 9 juin 2010 permet à deux, au minimum, et jusqu’à quatre assistants maternels agréés de se regrouper au sein d’un même local. Ils peuvent y accueillir chacun au maximum quatre enfants simultanément, en fonction de la capacité d’accueil du local et l’autorisation individuelle d’accueil de chaque assistant maternel.
Qu’est-ce qui fait le succès sur le territoire de ces petites structures de proximité ?
Les Maisons d’Assistants Maternels se sont développées très vite. Ce succès s’observe aussi sur la circonscription, où de nombreuses MAM voient le jour.
Pour recueillir les témoignages des professionnels concernés sur ce mode d’accueil hybride – entre accueil individuel et accueil collectif –j’ai souhaité rencontrer les fondatrices de MAM récemment mises en service sur le territoire, l’une à Plabennec (Maison d’assistantes maternelles « « Les Mignons »), l’autre à Milizac-Guipronvel (Maison des assistantes maternelles « La Petite Licorne »).
De ce point pratique et juridique avec elles, j’ai pu ainsi mesurer que les MAM répondent au souhait de certains professionnels de rompre avec un certain isolement quand ils exercent à domicile.
Créer une MAM : un projet difficile et long ?
En 2016, le Ministre de la santé éditait un guide relatif aux maisons d’assistants maternels à l’usage des PMI et des assistants maternels.
Au travers de ces deux déplacements de terrain, j’ai pu relever ce qu’ont pu être les principales difficultés pour les assistantes maternelles, à savoir : trouver le local, l’évaluation économique du projet et trouver les fonds pour démarrer.
Les échanges ont également porté sur les liens avec les professionnels de la petite enfance (CAF, PMI, RAM), le mode de fonctionnement en interne, le coût représenté pour la collectivité, l’impact en termes de professionnalisation pour les assistantes maternelles, la perception des parents, l’adaptation aux besoins des jeunes enfants, l’impact des normes, ou encore l’importance de définir le projet éducatif.