Le 18 décembre 2020, avec Lætitia Morvan et Éric Pineau, représentants de l’Association des sourds du Finistère (ASF).
Améliorer l’éducation des jeunes sourds
Ce 18 décembre, j’ai reçu à ma permanence parlementaire Lætitia Morvan et Éric Pineau, représentants de l’Association des sourds du Finistère (ASF). Nouvellement créée, l’ASF remplace plusieurs associations qui unissent leurs forces pour plus de visibilité et d’accessibilité.
L’échange a porté sur l’éducation des jeunes sourds, et le déploiement sur le terrain des classes bilingues.
La langue des signes française, langue à part entière
Depuis 2005, la langue des signes française (LSF) est reconnue comme une langue à part entière. De ce fait, tout élève (sourd, malentendant ou non) peut bénéficier d’un enseignement en langue des signes. Au lycée, la LSF est un enseignement optionnel de la voie générale et technologique.
L’Association des Sourds du Finistère (ASF) rappelle combien le parcours bilingue permet à l’élève sourd de suivre les enseignements en LSF et d’apprendre le français progressivement (essentiellement via l’écrit, et grâce à la LSF) tout au long de sa scolarisation. L’objectif du bilinguisme « Sourd » est bien de permettre une inclusion sociale réussie, une maitrise de la langue française et de sa culture, et en définitive une prise d’autonomie pour l’enfant Sourd.
Les pôles d’enseignement des jeunes sourds (PEJS) regroupent dans un secteur géographique donné des ressources nécessaires à l’accompagnement des élèves sourds ou malentendants de la maternelle au lycée, quel que soit leur projet linguistique. Mais l’ASF regrette que l’accès à ces PEJS reste compliqué. Beaucoup de familles – faute d’un maillage suffisant en PEJS – sont contraintes de déménager en direction de secteurs dotés en PEJS (ce qui s’est notamment produit en 2001 au moment du projet inabouti d’ouverture de classes bilingues à Brest).
- Suite à ce rendez-vous, j’ai interrogé la Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées auprès du Premier ministre (voir ma Question écrite).
- J’ai également saisi le Recteur de l’Académie de Rennes (voir mon courrier).