Si les regards étaient fixés sur Sadi-Carnot, en ce lundi 9 septembre, ils n’ont pas pu échapper au coup d’œil vers les autres abris brestois. D’autres histoires, d’autres mémoires réveillées par élus et associations. […]
[…] L’abri est niché dans une ruelle étroite avec en contrepoint, le clocher de Saint-Pierre. Trois entrées, une seule n’a pas été comblée lors des travaux : c’est devant une porte gardée par une vitre cadenassée que l’élu de quartier, Robert Jestin, rappelle l’existence de ce lieu de refuge taillé en équerres, huit mètres sous l’église. Sur le parapet, des enfants regardent les porte-drapeaux et les protocoles où le maire François Cuillandre et le député Didier Le Gac honorent cette tranchée d’à peine 2 m de haut où régulièrement, plus de 200 Yannick venaient chercher un toit. Mais c’est davantage vers Lambézellec, deuxième stop de la matinée, qu’il convient sans doute de s’arrêter, spécialement cette année. […]
© Le Télégramme du 10/09/2024