Le 1e r mars dernier, dans un article intitulé « Cartes grises en ligne : un service public qui n’en est plus un », nous évoquions les déboires et la lassitude d’un Brestois qui, depuis un an, n’arrivait pas à immatriculer sa moto sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés), à la suite de la dématérialisation des demandes de carte grise et de permis de conduire.
Interpellé aussi sur la question par d’autres administrés mécontents, le député de la troisième circonscription du Finistère, Didier Le Gac, a attiré l’attention du ministre de l’Intérieur sur ces dysfonctionnements, à l’occasion d’une question écrite. Le ministère vient de lui répondre, et indique que « les bugs techniques liés au téléchargement des documents ou des photos ont été résolus ». D’autres dysfonctionnements ont été identifiés « et sont en cours de résolution », poursuit le ministère, qui précise : « Les correctifs mis en place et les prochaines évolutions apportées aux télé-procédures, au cours des mois de mars et avril 2018, doivent permettre une amélioration rapide et pérenne de l’offre aux usagers, en particulier pour faciliter l’usage des télé-procédures et réduire le délai d’obtention des titres ».