Des navires qui ont fonctionné en grande partie avec de la commande et de l’argent public partent se faire déconstruire à l’étranger dans des chantiers parfaitement autorisés par les contrôleurs de l’Union européenne. Le cas s’est encore récemment produit avec le Raymond Croze, un ancien navire câblier d’Orange Marine, parti se faire désosser en Turquie. […]
[…] Documenté par Pierre Rolland, de la société brestoise de déconstruction Navaleo (Recycleurs bretons), Didier Le Gac, député de la majorité de la 3e circonscription du Finistère, est monté au créneau. Il a interpellé le gouvernement sur ces questions de distorsion de concurrence et sur le manque de contrôles des chantiers non-européens figurant sur la liste des 44 sites homologués par l’Union européenne. Dans le collimateur, neuf chantiers turcs procédant au traitement des navires à même la plage. […]
© Mer et Marine du 15/03/2024