Le choix d’Orange marine de faire ferrailler son câblier « Raymond Croze » en Turquie plutôt qu’en France ne passe pas. Le député du Finistère Didier Le Gac a interpellé le gouvernement sur la question, rejoignant les ONG qui jugent l’Union européenne trop peu regardante sur les conditions de démolition des navires en Turquie.
Après la loi anti-dumping social à bord des ferries, le député breton Didier Le Gac s’attaque à la concurrence turque dans la démolition. Le choix d’Orange marine en décembre 2023 d’envoyer à la casse son câblier Raymond Croze à Aliaga, alors que les installations brestoises de Navaleo sont agréées par l’Union européenne pour réaliser ce type de travail, est resté au travers de la gorge de l’élu de la 3e circonscription du Finistère. Le 13 février, le député a interpellé le gouvernement à l’Assemblée nationale, obtenant en retour un soutien de principe pour que la France presse l’Union européenne à effectuer davantage de contrôles sur ces chantiers turcs figurant eux-mêmes sur la liste européenne des chantiers agréés. […]
© Le Marin du 14/02/2024